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La chronique des arts et de la curiosité — 1903

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Nr. 20 (16 Mai)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19758#0173
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N" 20. — 1903

BUREAUX : 8, RUE FAVART (2e Àrr.)

16 Mai,

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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l'Union postale)......... 15 fr.

Le 3STu.m.éro : O fr. 25

PROPOS DU JOUR

Q7pfej*v' l'onv'nnl de reconnaître que l'Ad-
TT>liw Eni11! st ratio n fait tous ses efforts
iQrï^vv Poul* nG laisser aucun doute sur
c&^^jzJ&i son apathie. En dépit des protes-
tations et des avertissements maintes fois
répétés par la presse et exprimés jusqu'au
Parlement, elle se refuse à prendre au sérieux
les périls d'incendie qui menacent le Louvre.
Elle fait mieux encore. Non contente déjouer
avec le danger, elle prend plaisir à l'accroître.
On peut voir, dans la cour Napoléon, des
baraques se dresser près du ministère des
Finances, sous les fenêtres même du musée.
Ces baraques sont en bois; elles sont habi-
tées par de malheureux employés qui y gèlent
et qui ne manquent pas d'y faire du feu. Leur
présence est une menace perpétuelle.

Les esprits simples penseront que sans
doute elles sont indispensables au ministère
et qu'elles ne sauraient disparaître sans faire
le plus grand tort aux finances de l'État. Or,
ces précieuses et menaçantes baraques sont
aujourd'hui sans emploi. Elles furent instal-
lées jadis en des circonstances particulières,
qui imposaient au ministère des Finances un
surcroît de travail et réclamaient une surabon-
dance de personnel. Elles ne sont plus qu'une
survivance du passé, aussi inutile que dan-
gereuse.

Faut-il ajouter encore qu'elles ont le dés-
avantage d'être fort laides"? La cour Napo-
léon, ni les bâtiments du Louvre n'ont besoin
de cette annexe informe, qui les met en péril
et, à la fois, les déshonore. Mais l'Adminis-
tration, qui traite à la légère l'incendie tou-
jours redoutable du musée du Louvre, en

prend encore bien plus à son aise avec la
beauté de Paris. Elle met à maintenir le mal
toute la persévérance qu'elle ne met pas à
faire le bien.

NOUVELLES

Dimanche dernier, 10 mai, a eu lieu, au
cimetière Montparnasse, l'inauguration d'un
monument à Sainte-Beuve, œuvre du statuaire
José de Charmoy.

ît** Mardi dernier ont été inaugurés au cime-
tière de Pantin un .buste de faéronaute Severo
et un médaillon du mécanicien Saché, œuvres
de M« Bloch.

*** Parallèlement à la belle exposition des
Arts musulmans qui est ouverte actuellement
au pavillon de Marsan, la Bibliothèque Natio-
nale, par les soins de MM. Omont et Blochet,
a organisé une petite exposition, à la galerie
Mazarine, des plus beaux manuscrits à minia-
tures de ses collections. Une des grandes curio-
sités est d'y pouvoir étudier les manuscrits de
la célèbre collection Schefer, qui fut acquise
l'an dernier par la Bibliothèque.

Le magasin de vente des Manufactures
et Ateliers d'art de l'État vient d'ouvrir au coin
du boulevard des Italiens et de la rue Favart.
On y trouve les produits de Sèvres et de la
Monnaie, et les gravures de la Chalcographie
du Louvre.

Annonçons, à ce propos, que notre distingué
collaborateur M. Henry de Chenncvières, con-
servateur adjoint des peintures, des dessins,
et de la Chalcographie du Louvre, va publier
dans quelques jours, chez l'éditeur Joanin, un
catalogue sommaire de la Chalcographie du
Louvre, qui sera suivi, dans quelques mois,
d'un catalogue général historique et analytique,
 
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