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La chronique des arts et de la curiosité — 1903

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Nr. 30 (19 Septembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19758#0261
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[g?N° 30. —

1903

BUREAUX : 8, RUÉ FAVART (2e Àrr.)

19 Septembre.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

P*RAISSANT LE SAMEDI MATIN

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La UST'U.iri.âr'O : O fr. 3 5

PROPOS DU JOUR

es destinées de la Galerie des
Machines dépendent aujourd'hui
de la Ville de Paris. Si l'on en
croyait certaines informations,
cette Galerie sans pareille n'inspirerait pas
au Conseil une bien respectueuse admiration,
et elle serait menacée de dispaïaître. On veut
croire que ses intentions n'iront pas jusqu'à
devenir des volontés, et que le Conseil se
ravisera quand il sera temps encore. La con-
vention intervenue lui laisse, il est vrai, la
liberté de décider du sort de la Galerie. Mais
il serait déplorable qu'il cédât à un acharne-
ment destructeur sans cause, et qu'il usât de
son droit pour décréter de parti pris la fin
d'un des vestiges les plus grandioses de l'Ex-
position de 1889.

La Galerie des Machines mérite d'être con-
servée à la fois par elle-même, et par les ser-
vices publics qu'elle peut rendre. Elle de-
meure un souvenir précieux de l'art et de la
science ue nos constructeurs ; elle atteste
l'heureuse hardiesse avec laquelle ils surent
allier la légèreté des formes à la grandeur
des proportions ; elle garde l'imposante allure
des plus altiers monuments, tout en parais-
sant spiritualiser la matière. Telle qu'elle est,
elle offre un asile spacieux dont une grande
cité, adonnée à tous les genres d'activité,
peut sentir à tout instant les besoins. Les
Palais destinés aux Beaux-Arts ne manquent
plus. Mais combien d'expositions, combien
de cérémonies, combien de sports réclament
aujourd'hui de vastes espaces? La Galerie
des Machines a un rôle tout indiqué à jouer :
elle est faitp pour donner l'hospitalité aux

réunions de tout ordre ; elle peut être la Salle
des Eêtes que Paris ne possède pas.

Il ïeste qu'elle est considéré comme gênante
à la place qu'elle occupe à l'heure présente:
Elle masque la façade de l'Ecole Militaire;
elle arrête la perspective du parc du Champ-
de-Mars. Mais il y a longtemps qu'on a pro-
posé de la transporter dans les vastes empla-
cements libres qui avoisinent la porte Maillot
Tous les calculs ont été faits. Le projet, aux
yeux de ceux qui l'ont étudié, ne paraît sou~
lever aucune difficulté sérieuse. C'est ce que
la Chambre avait bien compris lorsque le
6 novembre 1902, sur la proposition de
M. Georges Berger, elle a voté à l'unanimité
une motion en faveur du transfert de la Ga-
lerie des Machines. Puisque d'aventure le
Parlement a donné le bon exemple, le Conseil
municipal aurait bien mauvaise grâce à ne
pas le suivre.

NOUVELLES

*** Ont été inaugurés pendant la dernière
quinzaine :

Le dimanche 6 septembre, à Bagnères-de-
Luchon, un groupe, Caïn et Abel, oeuvre du
sculpteur Mengue;

Le dimanche 13 septembre, à Tréguier, un
monument à Ernest Kenan, œuvre due à la col-
laboration du statuaire Jean Boucher et de
M. Nénot, architecte;

On a, en outre, inauguré au cimetière de
l'Est, à Lille, un monument au général Faid-
herbe et au sénateur ïestelin, portant un mé-
daillon en bas-relief de Faidherbe ;

Enfin, on a inauguré dans le vestibule du
musée de Périgueux, le buste de l'archéologue
et artiste Jules de Yerneilh.
 
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