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La chronique des arts et de la curiosité — 1903

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Nr. 40 (19 Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19758#0345
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N° 40. - 1903 BUREAUX : 8, RUE EAVÀRT (2e Air.) i'J Décembre.

I.A

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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[^L'échéance du 31 Décembre étant la
plus importante de l'année, nous prions
ceux des souscripteurs à la GAZETTE
DES BEAUX-ARTS, dont l'abonnement
expire à cette date, de nous faire par-
venir aussitôt que possible leur ordre
de renouvellement, afin d'éviter tout
retard dans la réception du numéro de
Janvier.

PROPOS DU JOUR

a section française à l'exposition
de Saint-Louis sera, comme on
sait, tout entière consacrée aux
Beaux-Arts. Le gouvernement a
voté des crédits importants; il envoie en
Amérique un commissaire chargé de l'orga-
nisation de cette Exposition ; à Paris, des
jurys ont été in-tituôs pour choisir les ou-
vrages à exposer. A ne juger que sur les
apparences, on a donc tout fait pour assurer
à la section française l'éclat qu'elle doit avoir
dans une exposition où la comparaison ne
manquera pas d'être établie avec les écoles
de peinture étrangères.

Si l'on examine maintenant le travail de
ces jurys, on ne pourra se défendre de quel-
que étonnement. Le choix de certains ouvra-
ges, et plus encore le refus de certains autres,
d'autres incidents comme l'élection inopinée
de certain* rapporteurs, donnent beaucoup à
penser sur l'esprit qui inspire ces concilia-
bules administratifs : complaisances d'amis,

intransigeances d'ennemis, faiblesse des uns,
étroitesses des autres, et, parmi ces ilotte-
ments, petites habiletés et audace des médio-
cres qui parlent fort, voilà le spectacle
qu'offre trop souvent des délibérations et dont
se plaignent assez haut certains membres des
jurys eux-mêmes. Dans cette organisation
savamment éclectique et confuse, il ne faut
pas hésiter à reconnaître un legs du passé :
la préparation de l'exposition de Saint-Louis
a été un des derniers actes d'une direction où
la fuite des responsabilités était le commen-
cement de la sagesse.

De là ces jurys très nombreux, et où tout
le monde était, afin qu'il n'y eût pas de mé-
contents. On y trouvait tous les membres de
l'Institut, et beaucoup d'artistes, et beaucoup
d'autres personnes ai'ec d'autres titres : il y
en av.it. même qui n'avaient aucune espèce
de titres ; de là l'étrange composition de cer-
tains bureaux. Par ce système, il était pos-
sible de se créer plus d'amis que d'admira-
teurs ; mais ce sont les amis, non les admi-
rateurs, qui font les longues directions. Si
le nouveau Directeur des Beaux-A'ts, — qui
s'est trouvé en présence d'une organisat'on
toute prêt» et dont, il n'a pas la responsabi-
lité, — n'étaiL homme à savoir de lui-même
ce qu'il veut, on aurait beau jeu de proposer
à sa méditation le mémorable exemple de
l'exposition de Saint-Louis.

NOUVELLES

M. Albert Mérat, bibliothécaire du Sénat,
vient d'offrir au musée du Louvre une intéres-
sante maquette en terre cuite du sculpteur
Julien; c'est une des premières pensées de
l'artiste pour la statue de Poussin qui est au
 
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