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La chronique des arts et de la curiosité — 1903

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Nr. 9 (28 Février)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19758#0077
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N° 9. - 1903 BUREAUX : 8, RUE FAVART (20 Arr.) 28 Février

I.A

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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I-.© ISTu.ro.éro : O fr. 25

PROPOS DU JOUR

ftr^îîjjk^ANDis que les assemblées, les com-
missions et les ministres délibè-
£5*5132^' rent avec sérénité sur les périls
i!S«î££2$. qui menacent le Louvre, et d'un
cœur léger remettent à une autre année
l'heure dos résolutions nécessaires, ceux
qu'agite un souci sincère de notre musée
cherchent assidûment d'où lui viendra le sa-
lut. Les pouvoirs publics semblent appesan-
tis par un lourd sommeil. Non seulement ils
demeurent inactifs, mais leur nonchalance
les retient même de faire des projets. Ils
avaient mis une année pour songer à trans-
férer les Colonies dans les bâtiments de
l'avenue Rapp; ils en ont mis une autre à
connaître que cette idée n'était pas pratique ;
ils en mettront une troisième à s'apercevoir
qu'ils ne trouvent rien.

On a donc cherché pour eux. Récemment,
on a émis la pensée que le Palais-Royal était
triste et vide, et qu'il pourrait aisément rece-
voir les ministères qui sont sans domiciles.
Si ambitieux qu'ils puissent être, ils auraient
mauvaise grâce à se montrer sévères pour
un bâtiment ancien, plein de souvenirs, et
qui s'étend au cœur même de Paris. Les Co-
lonies ne seraient pas seules à y trouver
asile; les Finances aussi devraient s'y loger.
Les unes et les autres encombrent le Louvre
de leur présence; elles font plus que gêner
son développement : elles menacent sa sé-
curité.

Quelles que soient les difficultés de détail,
ce projet mérite d'être retenu. Il porte en soi
le seul principe selon lequel la question du
Louvre peut être résolue. Il libère le Louvre

de toutes les administrations étrangères et
le rend tout entier à l'art. Tel qu'il est, l'opi-
nion publique peut l'adopter; c'est à elle
qu'il appartient de vaincre l'inconscience
administrative, de veiller sur le patrimoine
commun laissé en souffrance et de faire
triompher la formule maintes fois redite :
tout le Louvre aux musées nationaux.

NOUVELLES

île** Le musée du Louvre vient d'acquérir,
avec le concours d'un bienfaiteur anonyme, le
portrait, par Goya, de don Evaristo Parez di
Castro, ministre d'État et ambassadeur.

Le musée du Luxembourg, qui avait été
fermé il y a quelques semaines pour cause de
remaniements, est rouvert depuis mardi der-
nier. Nos lecteurs trouveront ci-après l'énumé-
ration des œuvres nouvelles qui y sont ex-
posées.

Le roi des Belges vient de conférer l'ordre
de Léopold à M. Homolle, l'éminent directeur
de l'École française dAtbènes, pour les nom-
breux services qu'il a rendus aux archéologues.

Sous le titre Études sur l'art moderne,
une nouvelle série de conférences a été inau-
gurée samedi dernier à l'École des Hautes
Études sociales, 16, rue de la Sorbonne, par une
conférence de M. L. Bénédite : Qu'est-ce qu'une
œuvre d'art? et sera continuée les samedis
suivants, à 5 h. 1/2, dans l'ordre ci-après :

Comment fait-on une statue? Le modèle
[modelage et moulage), par M. Alfred Lenoir,
statuaire, le 28 février ;

Comment fait-on une statue? La réalisa-
tion en marbre, en bronze, etc., par M. V,
Peter, statuaire, avec le concours de M. Gasne.
fondeur, le 7 mars;

La construction moderne ; les lois de la
 
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