GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
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tenons M. Delaunay pour l’une des plus solides colonnes de l’école con-
temporaine. Nous ne pouvons prononcer son nom sans songer à l’admi-
rable Peste, du musée du Luxembourg. Le David, qu’il a envoyé cette
année au Salon, nous mon ire bien ses qualités ordinaires de puissance
Obj] *
D A V I D.
Tableau de M. Delaunay. (Croquis de l’auteur.
et de style, mais il ne nous donne peut-être pas au même degré que la
Peste la mesure de sa force. On sait, d’ailleurs, que M. Delaunay est
tout entier à l’achèvement des peintures décoratives qui doivent orner l’un
des grands salons-annexes du foyer de l’Opéra et qui occuperont certaine-
ment, dans la décoration générale du théâtre, une place très-remarquable
entre le grand plafond de M. Lenepveu et l’œuvre gigantesque de
M. Bâudry.
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tenons M. Delaunay pour l’une des plus solides colonnes de l’école con-
temporaine. Nous ne pouvons prononcer son nom sans songer à l’admi-
rable Peste, du musée du Luxembourg. Le David, qu’il a envoyé cette
année au Salon, nous mon ire bien ses qualités ordinaires de puissance
Obj] *
D A V I D.
Tableau de M. Delaunay. (Croquis de l’auteur.
et de style, mais il ne nous donne peut-être pas au même degré que la
Peste la mesure de sa force. On sait, d’ailleurs, que M. Delaunay est
tout entier à l’achèvement des peintures décoratives qui doivent orner l’un
des grands salons-annexes du foyer de l’Opéra et qui occuperont certaine-
ment, dans la décoration générale du théâtre, une place très-remarquable
entre le grand plafond de M. Lenepveu et l’œuvre gigantesque de
M. Bâudry.