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cheminée de valeur et seuls les modèles
courants intéressent le marché.

* * *

Nous parlions plus haut de l'outillage.

Ouvrons ici une parenthèse pour faire
connaître aux lecteurs qui ne sont pas mar-
briers le procédé le plus couramment employé
pour le sciage des marbres et des pierres.

Le sciage s'obtient par l'usure de la pierre
contre laquelle 011 frotte une matière granu-

à la façon d'une balançoire. Le cadre est
guidé par quatre montants verticaux.

L'ensemble s'appelle une armure à scier.

On déverse, par-dessus tout, le mélange
d'eau et de sable. A chaque relèvement des
cadres, le sable est introduit sous les lames
et celles-ci, au milieu de la course, frottent
violemment le sable contre la pierre. L'usure
se produit donc à ce moment.

Diverses théories du sciage 11e sont pas
encore d'accord sur le point de savoir quel est

leuse plus dure qu'elle. Généralement, la
matière usante est le sable; parfois des glo-
bules fins d'acier trempé, de l'émeri, etc...

Des lames en fer ou en acier sont tendues
parallèlement dans un cadre pour former
avec celui-ci un tout rigide, suspendu à quatre
chaînes ou bielles. Un mouvement de va-et-
vient est imprimé à l'ensemble.

Le cadre avec ses lames étant suspendu par
les bielles est relevé à chaque bout de course,
et traîne sur la pierre au milieu de la course,

le relèvement que l'on doit donner aux lames
et la longueur proportionnelle de la course 0(1
les lames traînent dans le fond des traits.
Ces théories seront exposées ultérieurement
dans le journal. Elles sont d'une importance
considérable, car le sciage est la base du
travail de la pierre et du marbre.

On comprendra, par ce qui précède, que
les lames de fer usant la pierre sous elles s'y
introduisent lentement et l'intervalle entre
les lames, à quelques millimètres près, con-