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Revue archéologique — 8.1863

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Wescher, Carle: Une découverte à Athènes, [1]: Le tombeau d'Agathon près de la porte Dipyle
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https://doi.org/10.11588/diglit.22428#0024

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âO REVUE ARCHÉOLOGIQUE.

La première, c’est que les vieilles églises byzantines ne doivent pas
être dédaignées. Elles marquent presque toujours des emplacements
que le paganisme avait consacrés, et sont un indice à peu près as-
suré de la présence de restes antiques dans le voisinage.

La seconde, c’est qu’à Athènes on peut espérer beaucoup encore
de fouilles exécutées à une certaine profondeur. Il serait utile de
poursuive ces fouilles dans la direction de l’ancienne académie, où
elles rencontreraient moins d’obstacles que dans la ville même.

La troisième, c’est que les Grecs, comme les Romains, alignaient
les tombeaux dans le voisinage des grandes avenues, surtout à l’en-
trée des villes. De là les fréquents appels adressés par les inscrip-
tions funéraires au promeneur qui passe, pour obtenir de lui, en fa-
veur du mort, un dernier souvenir et un dernier adieu.

Enfin, la cause de la peinture architecturale, gagnée déjà par les
travaux d’habiles artistes et de savants antiquaires, sera redevable
d’un argument nouveau à la découverte du monument peint qui
constitue le principal intérêt de ces fouilles, et dont l’examen est fait
pour convaincre les yeux même les plus incrédules.

Carle Wescher,

Membre de l’École française d’Athènes.

Au moment de mettre sous presse, nous recevons les dessins des tom-
beaux dont il est question dans cet article. Nous donnerons ces dessins
dans le prochain numéro. Deux tombes nouvelles, nous dit M. Wescher,
viennent d’être découvertes auprès des quatre autres. (Voir à la corres-
pondance.) A. B.
 
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