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Bulletin mensuel
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BULLETIN MENSUEL
DE L’ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS
MOIS D’AOUT.
La séance publique de l’Académie des inscriptions a eu lieu à la fin du
mois dernier, mais trop tard pour que nous puissions en parler dans notre
compte rendu. Le programme promettait une séance intéressante; la salle
était pleine malgré les vacances. Assurément l’attente des auditeurs n’a
pas été trompée, si l’on n’a égard qu’à l’intérêt des lectures qu’ils ont en-
tendues. La figure originale de Creuzer, la nature du mouvement philoso-
sophique et historique auquel il a pris part, les péripéties de cette vie tout
entière vouée aux études et à laquelle le tragique même ne manque pas,
ont été tracés de la manière la plus sympathique par M. le secrétaire per-
pétuel. On sentait qu’il parlait, pour ainsi dire, de quelqu’un de sa fa-
mille. — Le rapport sur les antiquités nationales est, cette année comme
les autres, à la fois, par la nature du sujet et par la souplesse de talent de
celui qui le rédige, varié et instructif. Et pourtant^ en sortant de la
séance, une partie du public se plaignait un peu, et nous croyons devoir
nous faire l’écho de ses plaintes. Plusieurs fois déjà, comme cette année,
il est arrivé qu’une partie seulement des lectures annoncées ont pu être
entendues. Or, dans ce public, composé d’éléments très-divers, chacun
apporte ses prédilections particulières, et ceux qui espéraient, par exem-
ple, entendre le rapport sur les envois de l’école d’Athènes ou un morceau
d’histoire, se sont trouvés désappointés, d’autant plus que les morceaux
supprimés sont justement ceux qui sont le moins reproduits par les jour-
naux et par conséquent les plus difficiles à se procurer.
Plusieurs communications très-intéressantes ont été faites pendant le
mois d’août. Nous donnerons celles qui intéressent le plus nos lecteurs.
Les deux premières viennent de M. Léon Renier. La troisième de M. de
Longpérier. Nous reproduisons les notes du procès-verbal officiel.
— M. Léon Renier annonce à l’Académie qu’il a reçu de M. Miller,
avec prière d’en donner communication à ses confrères, une inscription
latine copiée par le savant voyageur à Trébizonde au moment où l’on
venait de la découvrir. Le marbre sur lequel elle se lit a environ trois
mètres cinquante centimètres de longueur sur cinquante centimètres de
DE L’ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS
MOIS D’AOUT.
La séance publique de l’Académie des inscriptions a eu lieu à la fin du
mois dernier, mais trop tard pour que nous puissions en parler dans notre
compte rendu. Le programme promettait une séance intéressante; la salle
était pleine malgré les vacances. Assurément l’attente des auditeurs n’a
pas été trompée, si l’on n’a égard qu’à l’intérêt des lectures qu’ils ont en-
tendues. La figure originale de Creuzer, la nature du mouvement philoso-
sophique et historique auquel il a pris part, les péripéties de cette vie tout
entière vouée aux études et à laquelle le tragique même ne manque pas,
ont été tracés de la manière la plus sympathique par M. le secrétaire per-
pétuel. On sentait qu’il parlait, pour ainsi dire, de quelqu’un de sa fa-
mille. — Le rapport sur les antiquités nationales est, cette année comme
les autres, à la fois, par la nature du sujet et par la souplesse de talent de
celui qui le rédige, varié et instructif. Et pourtant^ en sortant de la
séance, une partie du public se plaignait un peu, et nous croyons devoir
nous faire l’écho de ses plaintes. Plusieurs fois déjà, comme cette année,
il est arrivé qu’une partie seulement des lectures annoncées ont pu être
entendues. Or, dans ce public, composé d’éléments très-divers, chacun
apporte ses prédilections particulières, et ceux qui espéraient, par exem-
ple, entendre le rapport sur les envois de l’école d’Athènes ou un morceau
d’histoire, se sont trouvés désappointés, d’autant plus que les morceaux
supprimés sont justement ceux qui sont le moins reproduits par les jour-
naux et par conséquent les plus difficiles à se procurer.
Plusieurs communications très-intéressantes ont été faites pendant le
mois d’août. Nous donnerons celles qui intéressent le plus nos lecteurs.
Les deux premières viennent de M. Léon Renier. La troisième de M. de
Longpérier. Nous reproduisons les notes du procès-verbal officiel.
— M. Léon Renier annonce à l’Académie qu’il a reçu de M. Miller,
avec prière d’en donner communication à ses confrères, une inscription
latine copiée par le savant voyageur à Trébizonde au moment où l’on
venait de la découvrir. Le marbre sur lequel elle se lit a environ trois
mètres cinquante centimètres de longueur sur cinquante centimètres de