Revue archéologique (8.1863)

s

UNE DÉCOUVERTE A ATHÈNES

LE TOMBEAU D’AGATHON

S DE LA PORTE DIPYLE
(Suite.)

L’article de M. Wescher, publié dans le dernier numéro, devait, comme
nous l’avons dit, être accompagné de dessins qui sont arrivés trop tard
pour que nous ayons pu les publier. Nous les donnons aujourd’hui avec
les notes qui les accompagnent.

Je complète celte rapide description par les dessins des monuments
eux-mêmes, dus à l’habile crayon de M. Joyau, architecte-pension-
naire de l’Académie de France à Rome, séjournant actuellement à
Athènes. Je suis d’autant plus heureux de pouvoir mettre sous les
yeux des lecteurs cette représentation graphique des objets, qu’on y
trouvera une précision et une clarté que mes explications écrites ne
sauraient avoir. En matière d’archéologie surtout, il faut parler aux
yeux pour arriver à l’esprit.

Voici l’explication des planches :

I.

La première planche donne l’ensemble des plans et la projection
de la partie supérieure de deux monuments. Les plans sont au
nombre de cinq :

1° Ceux des trois monuments encore debout dont on a lu la des-
cription. Ils portent les numéros 1, 2, 3. On remarquera, dans la
partie antérieure du socle de la grande stèle (n° 1), trois trous de
scellement qui paraissent avoir servi à retenir de petits ornements
en bronze fixés au-devant de la stèle même.

2° Le plan de la base, seuie subsistante du quatrième monument,

VIII. — Août.

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