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Revue archéologique — 8.1863

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Nouvelles archéologiques et correspondance
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https://doi.org/10.11588/diglit.22428#0085

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NOUVELLES ARCHÉOLOGIQUES

ET CORRESPONDANCE

Prix Gobert. — L’Académie des inscriptions a décerné le premier prix
Gobert à M. Aurélien de Courson, pour son Cartulaire de Redon. Le second
prix a été conservé à M. d’Arbois de Jubainville, pour son histoire des
Comtes de Champagne.

— M. Le Clerc, au nom de la Commission du prix Bordin, a fait à l’Aca-
démie des inscriptions un rapport concluant à donner le prix au mémoire
n° 1. Ces conclusions ont été adoptées. L’auteur du mémoire est M. Edgar
Boutaric, membre de la Société des antiquaires de France, déjà couronné
l’année dernière.

— Dans la dernière séance de la Société des antiquaires de France,
M. Adrien de Longpérier a présenté à la Société un vase en bronze, trouvé
dans un champ, à Aubercia, canton de Combronde (Puy-de-Dôme). Ce
vase, donné au musée par l’empereur, est des plus intéressants : il rap-
pelle, en effet, pour le travail et la décoration (une très-jolie palmelte
existe à la naissance de l’anse), les vases étrusques de la belle époque. Un
pareil fait, l’analogie de travail et d’ornementation entre les objets de
bronze trouvés dans le pays etjles objets étrusques de nos musées, avait été
déjà signalé en Suisse à plusieurs reprises. Il devient donc de plus en plus
probable que les fabriques étrusques faisaient le commerce avec la Gaule
dès une très-haute antiquité. Dans la même séance, M. Mantelier, associé
correspondant pour le Loiret, a annoncé que les objets trouvés à Neuvy en
Sullias et acquis par le musée d’Orléans, étaient définitivement installés
au musée où le public peut aller les admirer. Les restaurations ont été
faites avec beaucoup de discrétion et sans que l’on ait altéré le caractère
primitif d’aucun des objets.

— On continue à faire d’intéressantes découvertes à Alise-Sainte-Reine.
Si nous sommes bien informés, plus de deux cents monnaies antiques sont
actuellement entre les mains de Sa Majesté. Elles proviennent toutes de la
partie des retranchements qui touchent Grésigny. Ces monnaies, la plu-
part gauloises, les autres romaines, sont toutes antérieures à l’an 57. C’est
une des démonstrations les plus probantes de l’identité d’Alesia et d’Alise.
Un grand nombre d’armes, parmi lesquelles les armes complètes d’un
cavalier gaulois enterré avec son cheval, sont venues augmenter les ri-
chesses du musée d’Alise.

VIII.

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