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Revue archéologique — 8.1863

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Nouvelles archéologiques et correspondance
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https://doi.org/10.11588/diglit.22428#0091

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NOUVELLES ARCHÉOLOGIQUES. 87

« La Carte géologique générale de la France, à l’échelle de -un cinq cent
millième, en figurait seulement deux, la craie blanche c2 et Valluvion a2,
parce que les dépôts meubles sur des pentes n’y étaient pas distingués de
l’alluvion, et avaient dû même souvent être négligés.

« Les dépôts meubles sur des pentes sont contemporains de l’alluvion
tourbeuse et de même que la tourbe ils peuvent contenir des produits de
l’industrie humaine et des ossements humains. Mais ces mêmes dépôts
(sortes de post-diluvium), étant formés de débris détachés et entraînés par
les agents atmosphériques (les orages, les gelées, les neiges, etc.), peuvent
contenir en même temps que ces débris tout ce que contiennent les petits
dépôts diluviens répandus partout à la surface et dans les anfractuosités
des roches en place, notamment des dents et des ossements d’éléphant,
d’hippopotame, etc., qui sont au nombre des matières que le transport et
l’action des agents extérieurs détruisent le plus difficilement.

« Les hommes et les éléphants, dont les ossements seraient confondus
dans un pareil dépôt, n’auraient pas été nécessairement contemporains, et
l’état de conservation différent de leur matière gélatineuse suffirait, sui-
vant moi, pour avertir qu’ils remontent à des époques très-différentes.
Quant aux haches en silex véritablement antiques, il serait naturel, ce
semble, de les rapporter à l'âge de pierre des habitations lacustres de la
Suisse : or les habitations lacustres étant coordonnées au niveau actuel des
lacs, on peut affirmer qu’elles sont post-diluviennes; car dans les lacs de
la Suisse, dans ceux même, s’il en existe, dont le lit n’a pas été façonné
par le phénomène erratique ou diluvien, le niveau actuel des eaux ne
date que des derniers effets de ce puissant phénomène, qui ont laissé le
seuil de chaque lac tel que nous le voyons aujourd’hui.

a Je ne crois pas que l’espèce humaine ait été contemporaine de 1 ’Ele-
phas primigenius. Je continue à partager à cet égard l’opinion de M. Cuvier.
L'opinion de Cuvier est une création du génie; elle n’est pas détruite. »

— Nous avons reçu de M. A. de Courson une longue lettre en réponse à
quelques-unes des critiques que contient l’article de la Revue sur le Car-
tulaire de Redon. Nous ne faisons aucune difficulté d’imprimer cette
réponse faite avec toute convenance, comme on devait l’attendre de
M. A. de Courson. Mais l’espace nous manquant aujourd’hui, nous en
remettons l’insertion au mois prochain.

ERRA T ff.

Nous avons encore quelques erreurs de chiffres à signaler dans les
tableaux de la dernière livraison.

Pag. 410, ligne 1, colonne 3, lisez 23 et non 22. — Lig. 8, col. 3, lisez 12 et non 10.

— Lig. 19, lisez Tarvenna et non Tervanna, et col. 3, lisez 25 et
non 24.— Lig. 20, col. 3, lisez 22 et non 23.

Pag. 411, lig. 3, col. 3, lisez 20 et non 19.

Pag. 412, lig. 7, col. 3, lisez 21 et non 17, — Lig. 8, col. 3, lisez 20 et non 21.
 
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