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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 9.1883 (Teil 2)

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Hymans, Henri: Jean-Étienne de Calcar
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https://doi.org/10.11588/diglit.19295#0086

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JEAN-ÉTIENNE DE CALCAR.

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professé à Padoue, à Bologne, à Pise; trouvant en Italie un compatriote, celui-là même qu'il
associe à ses travaux scientifiques, pourquoi ne1 lui demanderait-il pas son portrait ?

A cela personne ne s'oppose, seulement la question des armoiries arrête. Vésale portait,
dit-on, un écu à trois belettes, et le personnage du portrait porte un écu à trois pavots.

Les armoriaux ne nous donnent ni Tune ni l'autre et nous ne voyons en aucune sorte pour
quel motif un médecin, comme le fait très justement observer Charles Blanc, n'aurait pas une
armoirie où figurent des pavots.

Quant aux trois belettes du frontispice du traité de i5a3, il n'en résulte pas, selon nous,
une force démonstrative suffisante pour infirmer les autres causes qui militent en faveur de
suppositions qui se fondent avant tout sur le point capital : la ressemblance. Le portrait est
antérieur au livre et Vésale, en somme, n'étant pas noble, rien ne l'empêche d'avoir combiné
avec son dessinateur l'armoirie en question, après avoir adopté primitivement d'azur à trois
pavots d'or. Nous voulons simplement dire ceci : c'est que, pas plus d'un côté que de l'autre, Ton
ne se trouve en présence d'armoiries positives et dès lors invariablement établies par un octroi.

Il est donc possible que ce portrait soit celui de Vésale — et cela nous paraît même des
plus probables.

Henri Hymans.

Cul-de-lampe
composé et dessiné pour l'Art par J. Habert-Dys.
 
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