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La chronique des arts et de la curiosité — 1903

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Nr. 37 (28 Novembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19758#0321
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N» 37. - 1908 BUREAUX : 8, RUE EAVART (2= Arr.) 28 ttovembrë.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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Le Huméro : O fr. 25

PROPOS DU JOUR

L^jr^j/jr^NE élection doit avoir lieu pro-
(f|pjt« chainement à l'Académie des
3nv5Ç\)/55 Beaux-Arts. La liste des candi-
jl%*^>%} dats est longue. On n'en peut dire
autant, pour tous, de la liste de leurs titres,
et l'on ne saurait se défendre de quelque
étonnement à considérer certaines candida-
tures. Sans doute, parmi ceux qui sollicitent
les suffrages de l'Académie, il en est qui, par
leurs travaux, la nature de leurs occupations
et les qualités qui s'y découvrent, ont leur
place marquée à l'Institut. Mais on n'ose
accuser la clairvoyance des autres au point
de croire qu'ils se font illusion eux-mêmes
sur leur propre mérite. S'ils n'hésitent pas ce-
pendant à se présenter, c'est assurément
qu'ils ont de l'Académie des Beaux-Arts une
conception erronée : ils se figurent que cette
Compagnie n'est pas faite exclusivement
pour les spécialistes, et qu'elle a besoin de
s'adjoindre des hommes qu'un prestige em-
prunté à des mérites étrangers recommande
à la faiblesse des électeurs.

Rien n'est plus faux que cette conception.
Seule l'Académie française a, depuis ses ori-
gines, la coutume d'associer à ses travaux
des hommes que leur rôle dans la vie publi-
que désigne à son choix plus encore que
leurs travaux littéraires. Les autres Acadé-
mies sont des assemblées où des savants
travaillent en commun. Si parfois l'Académie
des" Beaux-Arts s'est montrée peu exigeante
dans ses choix, ce n'est pas à dire qu'elle
doive l'être de moins en moins. Il lui appar-
tient d'avoir, au contraire, un peu de discer-
nement et d'indépendance. Sans parler de

ceux qui sont cette fois sur les rangs, n'y a-
t-il pas des hommes que l'Académie aurait
profit à appeler de soi-même à elle? Tel
savant qui a consacré une partie de sa vie à
une vaste histoire de l'art antique, tel autre,
qui fait paraître dans la conservation d'un
musée et dans son enseignement des con-
naissances et un goût peu communs, n'ont-
ils pas tous les droits à siéger dans une Com-
pagnie vouée à l'étude des arts ? C'est dire
qu'il n'y a pas pénurie d'hommes de mérite.
C'est dire aussi qu'à moins de s'y appliquer,
l'Académie n'est nullement obligée ni par les
circonstances ni par les candidats d'être
infidèle à sa destination et de s'adjoindre des
hommes que tout le monde s'étonnera de voir
accueilli par elle.

NOUVELLES

Dimanche dernier a été inauguré à Paris,
au cimetière du Montparnasse, un monument
à Jules Steeg, œuvre] du sculpteur Lucien
Schnegg.

L'État vient de recevoir et d'envoyer au
musée du Louvre une collection que lui lègue
M. Bossy, le célèbre amateur d'art.

Cette collection, estimée plus de 200.000 fr.,
comprend deux objets qui furent particulière-
ment admirés au Petit Palais pendant l'Expo-
sition de 1900 : une grande statue de Vierge à
l'enfant, et une autre Vierge, en marbre, pn>
venant de l'abbaye de Hautecombe.

Quatre autres objets seulement, mais de tout
premier ordre, la complètent. C'est une superbe
statuette en bois sculpté de Saint Élienne,
une statuette de Vierge assise, un tableau de
l'école de Pérouse et une tapisserie du xv° siè-
cle représentant « l'altière » Vasti.

La princesse Matb.ilde a offert au Cabinet
 
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