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La caricature: revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique — 1833 (Nr. 113-164)

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Numéro 120 (21 Février 1833)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26557#0049

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Numéro 120. -

Tout ce qui concerne la rédaction doit être adressé, franco,
à M. Louis Desnoyers (DcrviUe), Rédacteur en chef,
au Bureau de la Caricature, galerie Véro-Dodat. —
Tout ce qni a rapport aux dessins doit être adressé à
M. Ch. Philipûn.

3“* ANNÉE,

CA3TIGÀT RIDEIfDO MORES.

— 21 FÉVRIER 1855. -—

Les réclamations, abonnemens et envois d’argent doivent
être adressés, franco, à M. Ch. PHIL1P0N, directeur
du journal, au Bureau delà Caricature, galerie Véro-
Dodat, au-dessus du grand Magasin de Lithographies
d’Aubert.

POLITIQUE , MORALE, LITTERAIRE ET SCENIQUE.

AVIS.

Nous rappellerons à nos abonnés que le moyen d'éviter tout retard
dans la réception du journal, cest de ne pas attendre le dernier mo-
ment pour renouveler leur souscription.

On souscrit chez tous les libraires et directeurs des postes, ou bien
en adressant franco à M. Aubert, galerie Véro-Dodat, le prix de
T abonnement par un bon sur la poste.

Apportant la plus grande attention à Vexécution et au départ de
nos bandes, nous invitons les souscripteurs de t.a Caricature qui ne
recevraient pas les numéros auxquels ils ont droit, à faire légale-
ment constater cette absence, afin de nous donner les moyens d'exer-
cer nos poursuites Contre qui de droit.

—BWjPa——

$mème tbssiu îre rHaswriation.

DESSIN DU MOIS DE JANVIER 1,833*

L’ÉCIIENILLEMENT ET LES SEMAILLES.

Taillez hardiment dans le vif les branches martes ou parasites ; arrachez les troncs
pourris. C’est le temps de semer institutions républicaines. Ayez surtout soin de détruire les
nids de chenilles, et généralement tous les insectes nuisibles. ( Mathieu Laensberg. )

Cette composition de Grandvillc est assez claire pour qu’il ne soit besoin de l’expliquer.
La liberté-mère, la liberté de la presse, aidée des antres petites libertés, sente des institu-
tions que le veut emporte toujours ; sur le devant de la scène, le peuple , représenté par
des hommes de différens âges, échenille l’arbre national. Voilà pour le fond. — Les
détails sont comme toujours , dans les œuvres de notre spirituel ami, riches, ingénieux et

piquans. Là, un jardinier qui coupe les branches mortes d’un vieux poirier dont le

tronc.i à côté , un autre vieil arnre sans fruits,, pourri jusqu’à la racine, et

sur lequel l’art du jardinier s’exercera aussi ; ce sont des chenilles de toutes espèces , de
toutes formes , écrasées ou qui rampent. C’est la chenille Poulot, la chenille Du-Pin, la
chenille Figaro, la limace Mouchard, les chenilles Madier, Jacquol-Lefaivre, Guizotin,
JRartholo. C’est la restauration , aveugle taupe sortie de dessou, terre ; c’est Henri cinq,
poussant comme un champignon. Et sur l’arbre , c’est la petite chenille Tiercinetlc, le
gros ver rongeur Loubeau \ au-dessus de lui l’affreux insecte Kératro, le Stéphanus , le
Nargou ; plus haut, dans un réquisitoire , la chenille du Persil, la Curtingridain, et line
foule d’autres bêtes malfaisantes bien connues des naturalistes politiques.

Le dessin du mois de février complétera les quatre saisons. Il représentera les ministres
battant le blé en grange.

Plus beau l’avenir se dévoile,

Décidément nous avançons.

A l’arc de.trjomphe de l’Étoile
Qh vient di.ijouter deux maçons.

••.«sjjttr. . Ç&& Sh cm in s de fer.)

■'* ti ' À. , ■

Il se passe depuis quelques jours des choses inusitées, merveilleu-
ses, pyramidales, que ce seul mot, miracle, peut expliquer et définir.

Est-ce lage d’or qui recommence? le Juste-Milieu va-t-il s’amen-
der? ou suis-je moi-même en proie à quelque hallucination décevante?

Aujourd’hui je vois tout en rose, tout, jusqu’à M. de Sch.... ,
que jusqu’à présent j’avais toujours vu en gris.

Le ministère a déposé pour la première fois un traité sur le bureau
de la chambre. 11 est vrai de dire que ce traité était définitivement
conclu, et qu’il exigeait une demande de fonds.

M. Cassette a été vu hier, dans la rue de la Juiverie, octroyant
généreusement deux sous à un malheureux. Il est vrai que ce mal-
heureux venait de lui cirer ses bottes , ou plutôt ses souliers simulant
la botte.

M. de Broglie a promis de donner communication à la chambre
des pièces diplomatiques relatives à l’emprunt grec. Il est vrai que,
pour obtenir de l’argent, il ne pouvait passe dispenser de les montrer.

M. Mahul a, dans la dernière réunion de son bureau, émis une
opinion lumineuse à laquelle s’est rangée une majorité d’une demi-
voi malgré l’opposition du ministre. Il est vrai que c’était pour la
première fois que le ministre avait raison, et que c’était ce jour-là
pleine lune.

M. le ministre des affaires étrangères n’a répété que six fois dans
la séance d’avant-hier qu’il faut bien prendre gar4e d’entraver les
négociations non terminées par des communications quelquefois dan-
gereuses. Il est vrai que, pour cette fois, l’opposition était de son avis.

On a été agréablement surprît d’entendre une réponse d’un souve-
rain commençant par ces mots : « C’est toujours avec un nouveau

plaisir que je vous donne. » Il est vrai que Sa Majesté a immédia-

ment ajouté : « .l’assurance du vif intérêt que je prends... » etc.

M. Viennet vient de toiser deux alexandrins qui ont presque la
rime et à peu près la raison. Il est vrai qu’ou lui avait fourni le sujet
et les bouts-rimés.

Sa Majesté n’a pas touché, le ier février, le douzième à échoir de
la liste civile. Il est vrai que M. Montalivet l’avait touché la veille.

La presse vendue n’a mis au monde, depuis deux jours, que trois
 
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