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La caricature: revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique — 1833 (Nr. 113-164)

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Numéro 133 (23 Mai 1833)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26557#0129

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Numéro 155.

Tout ce qui concerne la rçdaction doit .Çtr.c adresse' . franco,
à M. Louis Desnoyers (Derville), Rédacteur en chef,
au Bureau de la Caricature, galerie Vcro-Dodat.—
Tout ce qui a rapport aux dessins doit être adpesse à
M, Ch. Builipon.

3« ANNÉE.

g ■ i w;

H. M

v** tu/

• • .■ ■*

23 mai 1855—

Les

ü!'l

lions j abonnemens et envois d’argent.doivent
être adresses, franco, à M. Ch. PHII.IPON, directeur
du journal, au Bureau delà Caricature, galerie Vcro-
Dodat, au-dessus du grand Magasin de Lithographies

d’Aubert.

CASTIGAT KIDXNDO MOMES.

POLITIQUE , MO HALE , LITTERAIRE ET SCENIQUE,

AVIS.

Nous rappellerons à nos abonnés que le moyen, d’éviter tout retard
dans la réception du journal, c'est de ne pas attendre le dernier mo-
ment pour renouveler leur souscription.

On souscrit chez tous les libraires et directeurs des postes, ou bien
en adressant franco à M. Aubert, galerie Véro-Dodat, le pi ix de
labonnement par un bon sur la poste. „

Apportant la plus grande attention à t exécution et au départ de
nos bandes, nous invitons les souscripteurs de XK Caricature qui ne
recevraient pas les numéros auxquels ils ont droit, à faire légale-
ment constater cette absence, afin de nous donnerai es moyens d'exer-
cer nos poursuites contre qui de droit.

DE M. VIENNET CONSIDÉRÉ EN GÉNÉRAL.

Savez-vous la nouvelle? — Comment. .. ! le prince Rosolin aürait-il
fait capituler le cœur de la princesse Victoria ? -— Ah bien, oui ! — Les
efforts de la monarchie sont-ils enfin,parvenus à comprimer le hanne-
ton révolté? — Vous n’y êtes pas encore.... Écoutez ; M. Viennet est
sommé général ! ! !

— Pas possible l.<Jénéral,,cet académicien râpé.' s’écrie un membre
de l’Institut.

— A-d’autres!,...Général, ce so{ député! s’exclame,un tiers-parti.

—,C’est uu conte!.. .. Général, ce triste officier, d’état-major, dit à
.son tounun militaire. , ;

La chose est pourtant vraie , quoique fort invraisemblable , et cette
invraisemblance est pripispt»ïÇnLce qui la rend,pjlus. vraisemblable.,
Depuis ravéneroenedn glorieux système.«protection dc-jj’jauto-
u.riié-du qui «pus avons le bonheur de vivre, p.p|us une clips^papaît,;
, .étonnante,; moins,, selon moi, npus. devons nous en .ctonneç,,.S’il;
,npanyait,survenir, par.hasard, quelque,efiose .q:ui.nç^ût.pas.^pantj
-1 din tont, c’est pour le coup qu’il faudrait rpster^aisi ^étonnement.
àudJRlHifiA'i^'généralat de M, Viennet ^sLadans .lÿrdre^.^tqpel des

..mwmnen^fficulté, pour, croire à.çcHfcjnontveUp./nyc^r > toutp.sufiitc ,
toute imprévue qu’en ait été la révélation, lorsque j’ai lu dans lé

Moniteur, parmi les noms des membres de je ne sais plus quelle
commission : « le général Viennet. »

J’en fais compliment à M. Viennet, d’autant plus qu’au titre de
général, son auguste ami, comme il dit lui-même , daignera sans
doute ajouter celui d’aide-de-camp de Sa Majesté ’ op, pour lé moins,
du prince Rosolin. Or, comme lès aides-de-camp ne sont chargés que
d’aider dàttS IcS camps, ces fonctions, par la paix qui court, seront tout-
à-fait à la hauteur de la capacité de M. Viennet.

Et cependant ,'j’en connais beaucoup qui doutent encore..... Il est
impossible, disent ceux-là , que M. Viennet, de simple officier, passe
immédiatement au grade de général, sans traverser les rangs inter-
médiaires. Il existe des lois qu’on ne peut enfreindre , etc., etc. »
Ces gens-là ne savent évidemment ce qu’ils disent.

Ils viennent parler de légalité au pouvoir qui a créé l’état.de siège,
ouvert la citadelle de Blaye et chassé les proscrits polonais !... et cela
à propos de la nomination de celui même qui, le premier, a. dit:

« La légalité nous tue. », Celte légalité, qui tuait M. Viennet, c’est
précisément la légalité qui l’empêchait d’être général. Qu’a fait alors
M. Viennet? il a tué la légalité , plutôt que de se laisser tuer par elle.
Ce fut de tous temps et en tous pays un droit incontesté de légitime
défense.

Le prince Rosolin, le grgnd jeune homme de guerre, si avantageu-
sement.connu, dans la,chrétienté pour son talent à,danser la galope,
et sa grâce, à prendre les citadelles , n’est-il pas lui-même général a
vingt-cinq ans? Sans doute, me direz-vous ; mais il faut, pour auto-
riser la violation de la loi, de grandes qualités, ou d’éminens services.
Or, le général Rosolin, en attendant les imminéns services, est
pourvu d’innombrables qualités. Il est, comme dit le Sun, d’une
beauté remarquable et d’pne tournure militaire fort. distinguée,. J’en
,t. oqblic , il est fils de roi, Il n’en est pas de même de M, Viennet, qui
,..}.p’^mi0l^p^,té, pi,tournure, ni royale ascendance. A

— Èr^gpr ! D’abord M. Viennet est l’unique rejeton de la famille des

ct Par corruption , vieux-né et
vieux-niais); la clite famiÜe issue en droite ligne de Buziris , sultan

reiP?.^Golcondc. De plus, M. Viennet,
a suffisamment gagné ses

-ôli»8Ai»?..3vPi1b lc f°",ÎS AüB1 reeu^ille

la graine d’épinards. Ce qui m’étonne, c’est qu’apres avoir si heu-
 
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