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La caricature: revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique — 1833 (Nr. 113-164)

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Numéro 134 (30 Mai 1833)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26557#0134

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ANNÉE.

4

Numéro 154L

Tout ce qui concerne la rédaction doit être adressé, franco,
à M. Louis Desmovers (Derville), Rédacteur en chef,
au Bureau de la Caricature, galerie Vero-Dodat.—
Tout ce qui a rapport aux dessins doit être adressé à
M. Ch. Phit.ipon.

50 mai 1855.

iM

Les réclamations, abonnemens et envois d’argent doivent
être adressés, franco, à M. Ch. PH1LIP0N, directeur
du journal, au Bureau delà Caricature , galerie Véro-
Dodat, au-dessus du grand Magasin de Lithographies
d’Aubert.

CaSTÏGAT RIPF.NIÏO MORES.

POLITIQUE, MORALE, LITTERAIRE ET SCENIQUE.


AVIS.

Nous rappellerons à nos abonnés que le moyen d’éviter tout retard
dans la réception du journal, c'est de ne pas attendre le dernier mo-
ntent pour renouveler leur souscription.

On souscrit chez tous les libraires et directeurs des postes, ou bien
en adressant franco à M. Aubert, galerie Véro-Dodat, le prix de
l'abonnement par un bon sur la poste.

Apportant la plus grande attention à l'exécution et au départ de
nos bandes. nous invitons les souscripteurs de la Caricature qui ne ‘
recevraient pas les numéros auxquels ils ont droit, à faire légale-
ment constater cette absence, afin de nous donner les moyens d'exer-
cer nos poursuites contre qui de droit.

COMME QUOI

L’ENTHOUSIASME A DÉPASSÉ TOUTES PRÉVISIONS.

Je ne sais pas si vous savez que nous avons eu une St.-Philippe le
i" mai dernier, mais en tout cas je vous l’annonce afin que .vous n’en
•gnoriez. Je vous annonce de plus que la royauté a bien voulu que
l’armée prît part à la joie universelle, mais à ses frais; et quand je
dis ses, j’entends parler des frais de l'armée , et non de ceux de la
loyauté. Cette remarque , au surplus , était inutile.

C’est ainsi qu’avant la fête de notre adoré monarque on exerçait
&ur la garnison de Grenoble une retenue destinée aux dépenses de
la célébration ; ce qui donna lieu, la veille, au dialogue suivant :

— « Voici venir la fêle de notre roi-citoyen. Grand bien lui fasse
ct à nous aussi. Je vais laver mes guêtres. Il y aura donc quelque chose
de bien extraordinaire au quartier, fourrier? Je serais encore, par
supposition , un tant soit peu curieux de savoir pourquoi qu’on me
Client sur mon prêt quelque chose que je ne comprends point du
lout.

—• C’est pour la masse sensible de les amusemens, au glorieux jour
du i“ de tuai.

— Ah! ça, c’est donc pour le roi, cette retenue, à présent, qu’on dit
qu’il a marié sa fille, et qu’il a donné trois francs pour boire aux
postillons ?

— Que tu as des idées fixes , va ! Quand je te dis que c’est poin-
tes amusemens personnels, tes amusemens à toi, à l’occasion de la
fêle , par rapport aux boissons , et autres légumes.

— Ah ! fourrier.... c’est très-bien de sa part..! Vive le R.. !

— Veux-tu bien te taire! Qu’est-qui t’a prié de crier ça? ça n’est
que pour demain.

— Tiens! ajouta le conscrit en lui-même; c’est drôle tout de
même... On nous fait une retenue... sur la paie... pour la fête...
Donc alors c’est moi qui paie la fête, c’est clair, mais c’est pas juste
toujours ; ce n’est pas la mienne... Ah voilà !.. il se sera trouvé gêné

pour l’instant, à cause des maçons... Le fourrier dit qu’il fait bâtir_

mais au premier moment il nous rendra ça, voilà la chose. »

Le conscrit se trompait encore. La fête est passée, et l’enthousiasme
aussi; et cependant on continue d’exercer sur la garnison de Gre-
noble la meme retenue qu’auparavant. Pourquoi? c’est que hélas! les
frais de l’enthousiasme ne sont pas encore entièrement couverts; et
c’est dans ce sens-là qu’il faut entendre sans doute cette phrase mi-
nistérielle, savoir : que l’enthousiasme en France, à l’occasion de la
Saint-Philippe, a dépassé toute prévision.

N.

JJlcmdjesL

— N° 277. —

L’ÉTALAGISTE.

Harpagon, dit Chose, avantageusement connu dans la capitale et
la banlieue, a l’honneur de prévenir le public qu’il vient de joindre
à, son débit de cire à cacheter, et à son grand bureau de location
de boutiques, placement de domestiques sans condition , etc., ètc.,
un commerce de vieux habits, vieux galons, curiosités, objets d’art,
armes, meubles, choses précieuses et autres; le tout à juste prix.

Son magasin est un des mieux assortis du marché du Temple. On
y trouve entre autres monumens historiques : i° la lame dont l aide-
de-camp de Dumouriez était armé à Valmy et à Jemmappe ; cette
 
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