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La caricature: revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique — 1833 (Nr. 113-164)

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Numéro 129 (25 Avril 1833)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26557#0106

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LA CARICATURE.

1034

1033

M. Dupré. — Il est vrai que j’ai travaillé le sourire.... mais c’est si
peu de chose !...

Mm' Delpech. — Comment ! ce n’est rien que le sourire ! le
roi y tenait cependant beaucoup ! etc.

Bref, M. Dupré seul a été condamné à ioo fr. d’amende et 4oo fr.
de dommages-intérêts. Convenez que c’est estimer assez haut le sou-
rire d’un monarque. La maison du roi surtout en a tiré très-bon parti,
comme vous avez vu ; et c’est ce qui prouve l’immense avantage
d’avoir une figure quand on est roi, ou mieux encore, d’être roi
quand on a une figure.

Quant à moi, il ne me manque plus que l’une de ces deux con-
ditions.

L. Df.rville.

JjodîlTÏU'S.

.*. Nous lisons dans un journal de modes que les manches à l’im-
bécille vont reparaître. Elles s’appelleront manches à la Fien.net.

M. J. J. , l’historien du paillasse Debureau, est occupé en ce
moment à écrire la vie de Me Dupin le sauveur.

Me Dupin doit assister, dit-on , à la grande revue qui aura lieu
le i" mai. Dans le fait, le sauveur ne saurait être mieux placé que
dans une. parade.

.’. Le gouvernement fait faire en ce moment le portrait de
M. Yiennet. U sera gravé par le graveur des sceaux.

A la dernière représentation de la Prise d'Anvers, Fanfan ,
placé dans une loge d’avant-scène , y assistait de très-près. Cette cir-
constance nuisait seule à la vérité historique.

M. Gisquet vient de défendre, comme illégal, le bal patriotique
destiné à venir au secours des malheureux ; le préfet du Juste-Milieu,
à l’exemple de certain procureur fanatique chanté par Béranger,

« Dit : la bonté rend suspect,

« Et soulager l’infortune
« C’est nous manquer de respect. »

.-. Si réellement le Code civil défend de soulager les malheureux
de sa bourse , les journaux ministériels ont bien raison de dire que
M. Chose donne le premier l’exemple du respect aux lois.

.-. Le Juste-Milieu ne sachant comment faire entendre raison aux
Musulmans, va leur députer M. Viennet. On sait que ces peuples ont
une religieuse déférence pour les êtres privés de bon sens.

• Il nous semble que dans l’affaire de la Tribune les rôles ont été
intervertis. Comme il s’agissait d’une question d’honneur, c’était aux
Tamerlans des centres à se récuser.

.•. La Tribune dit qu’elle a écrit certaine épithète sur le front des
ventrigoulus. Elle peut bien y écrire encore autre chose, caria peau
danese prête très-bien à l’écriture.

.-. On assure que la chambre immaculée, dans son risible accès
de pruderie , refuse de se servir d’encre de la petite vertu.

.•. La chambre immaculée se met sur les rangs pour le prix de
vertu fondé par M. de Monthyon. En apprenant cette nouvelle,
Mlle Déjazet s’est hâtée de se faire inscrire.

NOUVEAUTÉS LITHOGRAPHIQUES

DE LA MAISON AUBERT, GALERIE VÉRO-DODAT.

Paris en miniature. Joli petit volume relie, contenant cent trente-et-une vues de
Paris, imprimées sur papier de Chine. Prix : 20 fr.

Scènes familières y par Pigal. Cette piquante collection, arrivée à dix-huit feuilles, se
continue encore et sera beaucoup augmentée. Prix de la feuille coloriée : 75 cent.

L'Imagination. & cènes qui représentent les idées fixes ou dominantes, les rêves, les
châteaux en Espagne qui occupent le cerveau. Prix de la feuille très-bien coloriée : 1 fr.

Les petites Macédoines d'Aubert a 1 fr. la feuille sont arrivées au nombre de cent
quatorze planches variées. Les Matériaux du Dessinateur manufacturier, à 1 fr. 25 c.
la feuille, sont au n° 120.— Les May eux. coloriés, à cent, la feuille, comptent soixante—
et-onze feuilles, et la collection des caricatures politiques publiées en dehors du journal est
déjà de plus de 5o feuilles.

L’on peut adresser à M. Aubert, franco, un bon sur la poste pour la valeur des articles
qu’on désire, et si cette demande est de 12 francs au moins, M. Aubert fera tenir, en re-
tour, les articles demandés, francs de port, pourvu que les Messageries passent dans la ville
du commettant.

Il sera rendu compte dans la Caricature et dans le Charivari , de
tous les ouvrages in~8° dont trois exemplaires seront déposés au Bu-
reau de rédaction du Charivari, rue du Croissant, hôtel Colbert,
n° 16, à l’adresse de M. Louis Desnoyers (Derville), Rédacteur en
chef des deux journaux.

On trouve au Bureau du journal des collections complètes de
la Caricature , depuis sa création, en volumes élégamment reliés.

KMKMKMWK

ASSOCIATION POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE.

Un franc par mois donne droit à une Lithographie (chaque mois), tirée seulement pour
les Souscripteurs. Cette Lithographie, exécutée par les principaux artistes du Journal la
Caricature y sera toujours, pour les amateurs, d’une valeur bien supérieure à i fr., puis-
qu’elle n’est pas livrée au commerce.

Le produit de la souscription à la Lithographie mensuelle est destiné à former une
caisse de réserve, pour payer les frais des procès de la Caricature. (Les Editeurs de ce
journal hebdomadaire ont été frappés de vingt-deux saisies en un an j ils peuvent croire
qu’on ne s’en tiendra pas là. )

La Caricature y faite par des jeunes gens, s’adresse aux jeunes gens et les appelle à une
association qui a pour but de défendre la liberté de la pensée. L’aide des hommes de notre
âge ne saurait nous manquer, nous l’espérons.

On souscrit, en envoyant franco un bon sur la poste.

On ne souscrit pas pour moins de trois mois. Le premier mois de la souscription est le
mois d’août i832 La première lithographie a paru le 3o août.

On peut souscrire pour plusieurs exemplaires ou pour plusieurs lithographies variées et
choisies dans les meilleures publications. Ainsi, la personne qui nous adressera 9 fr. pour
trois exemplaires par mois pendant un trimestre, pourra, à son choix, recevoir chaque
mois, trois exemplaires de la Lithographie de l’association, ou trois caricatures variées. Il
suffit, en nous envoyant la somme, de nous dire sa volonté à cet égard.

Les Lithographies parviendront franco à l’associé.

On souscrit au bureau de la Caricature, galerie Yéro-Dodat, au-dessus du magasin de
nouveautés lithographiques d'Aubert.

Nota. Le grand nombre de souscriptions pouvant seul nous faire atteindre le but que nous
nous proposons, nous prions les amis de la Caricature de recruter pour elle parmi leurs
connaissances.

CONDITIONS D’ABONNEMENT :

La Caricature donne, par an, cent quatre Lithographies exécutées par les Ar-
tistes les plus renommés. Chaque numéro, composé d’une feuille de texte et de
deux Lithographies, paraît très-exactement le jeudi.

L’Administration ne met pas dans le commerce les Lithographies du Journal.
Les Marchands ne pourront les obtenir qu’en s’abonnant.

Nota. Les personnes qui recevraient des exemplaires froissés peuvent, au moyen
de l’action d’une presse à papier, faire disparaître les plis. 11 faut avoir soin d’ex-

poser préalablement la feuille à l’humidité.

TOUR TROIS MOIS, franc de port.13 fr.

POUR SIX MOIS, idem. ..26

POUR UN AN, idem.62

1 franc de plus par trimestre pour l’étranger.

On souscrit à Paris : pour trois mois, en envoyant., franco, un bon de i3 fr., au bureau
de ta Caricature, maison Aubert, galerie Véro-Dodat; M. Guérin et Compagnie, rue
du Dragon, faubourg Saint-Germain, offrent de faire toucher à domicile et sans frais
le montant des abonneraens; il suffira de leur écrire, de leur dire quel abonnement on
de'sire et pour combien de temps. — On souscrit aussi chez tous les libraires et les maîtres
de peste de la France et de l’Etranger.— Cruchet.

IMPRIMERIE DE DEZAUCTIE!, RUE DU FAUBOURG-MONTMARTRE, N” H.
 
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