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LES TRÉSORS DE VAISSELLE D’ARGENT
TROUVÉS EN GAULE.
(Suite).
Les trouvailles, relativement nombreuses dans toutes les parties de l’empire
romain, prouvent aussi combien l’usage de l’argenterie était répandu. Les
monuments antiques en métaux précieux sont rares : les invasions des bar-
bares, la pénurie des époques qui suivirent, l’ignorance qui, pendant long-
temps, ne fit attacher à ces précieuses antiquités d’autre valeur que celle du
métal, enont fait disparaître la plus grande partie dans lecreuset. Ge que l’on
en conserve aujourd’hui nous donne une idée de l’immense quantité de vais-
selle plate qui devait exister dans l’empire.
Nous croyons utile d’indiquer sommairement les principales trouvailles
d’argenterie romaine :
ITALIE.
Pompéi. — En mars ou avril 1835; trouvaille, dans une maison, de quatorze
vases en argent plusieurs sont décorés de bas-reliefs avec sujets figurés; deux
tasses sont ornées de feuillage. Travail élégant. Acettetrouvailleappartiennent
lesdeux belles coupes, en formede canthare, publiées dans le Museo Borbo-
nico 1 2 et représentant des Centaures et des Centauresses sur lesquels sont
montés de petits Amours.
Le 18 décembre 1836. —Dans une maison voisine de la précédente : 45 plats,
3 petits vases et 6 cuillères. Deux des vases sont ornés de bas-reliefs
bachiques 3.
1. Bullettino dell’ Instit. di corresp. archéol.,
t. VII (1835), p. 38; Annuli, t. X (1838), p. 177-178.
— Bernardo Quaranta, Ui qmtlordki vad d'argento
disolerrali in Pompei nel mdcccxxxv, Naples,
1S37, iu-4°.
2. Tom. XIII, pl. 49, Due vasi d’argenlo disoter-
rati in Pompei.
3. BuUettino dell’ Inslit., t. VIII (1836), p. 161.
— Cf. iiaoul Rochelte, Bevue de Paris, t. XXXI-
XXXII, 1841, p. 159-160.
LES TRÉSORS DE VAISSELLE D’ARGENT
TROUVÉS EN GAULE.
(Suite).
Les trouvailles, relativement nombreuses dans toutes les parties de l’empire
romain, prouvent aussi combien l’usage de l’argenterie était répandu. Les
monuments antiques en métaux précieux sont rares : les invasions des bar-
bares, la pénurie des époques qui suivirent, l’ignorance qui, pendant long-
temps, ne fit attacher à ces précieuses antiquités d’autre valeur que celle du
métal, enont fait disparaître la plus grande partie dans lecreuset. Ge que l’on
en conserve aujourd’hui nous donne une idée de l’immense quantité de vais-
selle plate qui devait exister dans l’empire.
Nous croyons utile d’indiquer sommairement les principales trouvailles
d’argenterie romaine :
ITALIE.
Pompéi. — En mars ou avril 1835; trouvaille, dans une maison, de quatorze
vases en argent plusieurs sont décorés de bas-reliefs avec sujets figurés; deux
tasses sont ornées de feuillage. Travail élégant. Acettetrouvailleappartiennent
lesdeux belles coupes, en formede canthare, publiées dans le Museo Borbo-
nico 1 2 et représentant des Centaures et des Centauresses sur lesquels sont
montés de petits Amours.
Le 18 décembre 1836. —Dans une maison voisine de la précédente : 45 plats,
3 petits vases et 6 cuillères. Deux des vases sont ornés de bas-reliefs
bachiques 3.
1. Bullettino dell’ Instit. di corresp. archéol.,
t. VII (1835), p. 38; Annuli, t. X (1838), p. 177-178.
— Bernardo Quaranta, Ui qmtlordki vad d'argento
disolerrali in Pompei nel mdcccxxxv, Naples,
1S37, iu-4°.
2. Tom. XIII, pl. 49, Due vasi d’argenlo disoter-
rati in Pompei.
3. BuUettino dell’ Inslit., t. VIII (1836), p. 161.
— Cf. iiaoul Rochelte, Bevue de Paris, t. XXXI-
XXXII, 1841, p. 159-160.