Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Revue archéologique — 8.1863

DOI article:
Nouvelles archéologiques et correspondance
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.22428#0088

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
8i REVUE ARCHÉOLOGIQUE.

celle de textes souvent altérés. Cette correction devra passer dans le cata-
logue des archontes athéniens, où il faudra lire désormais, pour la troi-
sième année de la quatre-vingt-onzième olympiade, non pas neio-avôpoç,
mais TeîcravSpoç.

L’archontat de Pisandre ou Tisandre est antérieur de vingt ans à celui
d’Eubulide. Dexiléos était donc âgé de vingt ans quand il tomba devant
Corinthe. Cette explication concorde parfaitement avec ce que nous savons
des institutions militaires chez les Athéniens.

La découverte de ce monument, précieuse pour Part et pour l’épigra-
phie, l’est aussi sous le rapport topographique. Pausanias, dans le vingt-
neuvième chapitre des Attica, énumère les monuments funéraires qui se
trouvaient sur le chemin de l’Académie. Il cite entre autres ceux des guer-
riers tombés devant Corinthe, Keïvrai Ssxaî. ot Tiepl KoptvBov racrovTeç (1).
Nous sommes donc ici sur les bords de la voie antique qui conduisait à
l’Académie.

J’espère que nous aurons bientôt un moulage et une photographie de ce
monument si précieux.

Cakle Wescher.

Membre de l’École française d’Athènes.

Mâchoire de Moulin-Quignon.

A la suite du rapport de M. Milne Edwards, rapport reproduit dans
notre dernier numéro, quelques observations ont été faites par divers
membres de l’Académie. Nous croyons devoir reproduire également ces
observations.

Observations de M. de Quatrefages.

« Je demande à l’Académie la permission d’ajouter quelques mots au
rapport d’ailleurs si complet de M. Edwards. Je désire me joindre à mon
honorable confrère pour exprimer les sentiments de haute estime que
m'ont inspiré la démarche des savants anglais et toute leur conduite pen-
dant les quelques jours que nous avons passés, pour ainsi dire, en discus-
sion permanente. Il est impossible d’apporter dans des débats de celte
nature un amour plus désintéressé pour la science, une loyauté plus com-
plète; d’accepter avec une franchise plus entière les faits une fois consta-
tés. Au début de nos conférences, les convictions opposées étaient égale-
ment entières, et pourtant la sévérité minutieuse que chacun apportait à
l’examen des choses n’a jamais altéré un seul instant la cordialité envers
les personnes, et j’ose espérer que celte lutte scientifique aura fait naître
entre tous ceux qui y ont pris part une amitié sincère et durable.

« Je dois ajouter que la discussion a mis pleinement en lumière un fait
facile à admettre, et dont, pour mon compte, je n’ai jamais douté. 11 n’a pu

(1) Pausan., Altic., c. xxix, § 8.
 
Annotationen