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Revue archéologique — 8.1863

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Bertrand, Alexandre: Les voies romaines en Gaule, [3]: résumé du travail de la Commission de la topographie des Gaules
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https://doi.org/10.11588/diglit.22428#0176

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172 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.

Six chiffres, en tout, en y comprenant le chiffre de Seveux à Be-
sançon expliqué par un embranchement jusqu’ici hypothétique, et
le chiffre XXI d’Andematunum à Segessera transformé en XXX sui-
vant une altération analogue à celle de XI en XX (Cfr. B’, II), sont
donc inexacts : cinq en moins, à savoir: XY pour XVII, XII pour
XIII, XX pour XXIII, XVIII pour XX, XXI pour XXX. Un seul en
plus, XIII pour XII.

En résumé, quarante-quatre distances entre points connus, sur
cinquante, peuvent être considérées comme exactes dans ce quatrième
réseau. Nous avons déjà dit que soixante-dix stations de ce réseau
étaient déterminées d’une manière à peu près certaine. Ajoutons que
(les voies du Bas-Rhin au-dessous de Nimègue toujours exceptées)
le tracé des différents tronçons n’a ici rien d’hypothétique, puisque
les vestiges des anciennes chaussées subsistent encore presque par-
tout sur le parcours du quatrième réseau. Assez de localités anti-
ques, dans cette contrée de l’Est, sont d’ailleurs connues et fixées
indépendamment des itinéraires pour qu’il soit impossible d’intro-
duire le moindre arbitraire dans l’établissement général du réseau.
Lugdunum, Yienna, Genava, Colonia equestris, Urba, Vesontio,
Epomanduodurum, ^.rgentoratum, Brocomagus, Tabernæ, Novioma-
gus, Borbitomagus, Mogontiacum, Conffuentes, Bonna, Colonia Agrip-
pina, Colonia Trajana, Noviomagus, Mons Brisiacus, Segobodium,
Andematunum, Durocatalaunum, Solimariaca, Tullum, Scarpona,
Divodurum, Treveri, Bingium, Nasium, Virodunum, Verbinum, Ba-
gacum, Viroviacum, Castellum, Turnacum, Nemetacum, c’est-à-dire
trente-six villes, au moins, offrent des ruines ou des inscriptions qui
les désignent clairement aux yeux des moins crédules; n’est-il pas
curieux de voir que ce quatrième réseau, où le champ de la conjec-
ture est si 1 estreint, soit celui où les données des itinéraires s’appli-
quent le mieux? N’en faut-il pas conclure que notre ignorance des
véritables directions des voies et de la position des stations est la prin-
cipale cause de l’incertitude qui règne dans l’établissement du second
et du troisième réseau, bien plus que les lacunes et les inexactitudes
de la Table de Peutinger et de l’Itinéraire d’Antonin? L’étude du
premier réseau qui, comme le quatrième, nous offre un grand nombre
de points de repère certains et de tronçons constatés sur le terrain,
ne nous a-t-elle pas donné également des résultats très-satisfaisants?

Il faut donc y regarder à deux fois avant de rejeter le témoignage
de ces antiques et précieux documents.

La partie du quatrième réseau qui a le plus besoin d’être étudiée à
nouveau est celle qui a rapport aux voies de la Hollande actuelle. La
 
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