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Bertrand, Alexandre: Les voies romaines en Gaule, [3]: résumé du travail de la Commission de la topographie des Gaules
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LES VOIES ROMAINES EN GAULE.
173
Commission, pour arriver à une solution quelque peu vraisemblable
des difficultés de cette contrée sillonnée de cours’d’eau, a été obligée,
en effet, de supposer que les milles et les lieues gauloises y alternaient,
pour ainsi dire, suivant que l’on passait ou repassait certains bras du
Rhin et que l’on sortait ainsi de Gaule ou que l’on y rentrait. Mais
ce n’est là qu’une hypothèse. Le nom de la station ad Duodecimum,
qui suit Noviomagus et dont la distance de Noviomagus est repré-
sentée sur la Table par le chiffre XV11I (évidemment XVIII milles),
montre clairement, toutefois, que les stations sur la rive gauche du
Wahal avaient été primitivement comptées en lieues gauloises,
même au delà de Nimègue. En était-il de même sur l’autre rive?
Les chiffres ne permettent guère de le croire. Mais il n’y a là, nous
le répétons, que des conjectures sur lesquelles aucun système ne
peut s’appuyer pour contester la loi des milles dans la province ro-
maine, et des lieues en Gaule. Il faudrait seulement en conclure que
les limites de la Gaule sont, de ce côté, mal déterminées.
Il est aussi une station dont la position reste tout à fait obscure,
c’est celle d’Indesina.
Alex. Bertrand.
(La suite prochainement.)
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Commission, pour arriver à une solution quelque peu vraisemblable
des difficultés de cette contrée sillonnée de cours’d’eau, a été obligée,
en effet, de supposer que les milles et les lieues gauloises y alternaient,
pour ainsi dire, suivant que l’on passait ou repassait certains bras du
Rhin et que l’on sortait ainsi de Gaule ou que l’on y rentrait. Mais
ce n’est là qu’une hypothèse. Le nom de la station ad Duodecimum,
qui suit Noviomagus et dont la distance de Noviomagus est repré-
sentée sur la Table par le chiffre XV11I (évidemment XVIII milles),
montre clairement, toutefois, que les stations sur la rive gauche du
Wahal avaient été primitivement comptées en lieues gauloises,
même au delà de Nimègue. En était-il de même sur l’autre rive?
Les chiffres ne permettent guère de le croire. Mais il n’y a là, nous
le répétons, que des conjectures sur lesquelles aucun système ne
peut s’appuyer pour contester la loi des milles dans la province ro-
maine, et des lieues en Gaule. Il faudrait seulement en conclure que
les limites de la Gaule sont, de ce côté, mal déterminées.
Il est aussi une station dont la position reste tout à fait obscure,
c’est celle d’Indesina.
Alex. Bertrand.
(La suite prochainement.)