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Der Sturm: Monatsschrift für Kultur und die Künste — 13.1922

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Fünftes Heft
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Gramlich, Hermann: Herwarth Walden gewidmet
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Aragon, Louis: La femme
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Fraenkel, Theodor: Rue des Trois Visages
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Soupault, Philippe: Mon général
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Walden, Herwarth: Von den schönen Künsten
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https://doi.org/10.11588/diglit.47210#0092

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Herwarth Walden gewidmet
Schlüsselblumen brechen auf
winken durch die Wäldertüren
Frühling lockt mit allen Fingern
Sonne herzt das kalte Blut
Waldverstecke
tiefes Lauschen
Kuckuck schmeichelt seiner Stimme
Winter geht auf schiefen Krücken
Veilchen neckt den Schnee
*
Morgen jauchzt des Himmels zarte Perle
in den Lüften schwebt das Paradies
Lippenwirbel heizt den Riesenäther
Schwere sinkt aufs Knie
stammelt Gott
Hermann Grämlich

La femme
La femme enceinte dort
Pareille ä la prairie
Pareille au temps
Pareille ä la lune
La femme enceinte
Attend l’humeur inquiete
Mere des fleurs et des oiseaux
Qui seront peints plus tard sur le corps
de l’enfant
C’est un garcon
II chantera les airs stupides les airs fous
Qui font marcher les balangoires
Sur sa peau de panthere blonde
La femme enceinte avant de s’endormir
Voudrait etendre des peaux de mers
Douces malgre le sei et les jurons des
matelots
Louis Aragon

Rue des Trois Visages
(St Julien le Pauvre)
Les buvards fonctionnaires
L’infanterie stationnaire
Le boulanger bossu glace son rabot
L’addition des cheveux des maisons
emplit de confusion le faussaire
II descendait au fond de l’ocean Indien
cueillir des perles dans la bouche des
requins

La prairie brillante oü paissent les femmes
vötues d’ecorces et de Chinchilla
est encerclee par une haie d’epines.
Mille paires d’yeux y etincellent,
les sagaies vont partir toutes seules
mais rue des Trois Visages
bas de la page
le boulanger faussaire noie sont chat
Th. Fraenkel

Mon general
Philippe Soupault dans sa boutique
souffle sur les cuivres
et ouvre les tables
un marteau pilon ä portee de sa main
et des gants de peluche mauve
prös du feu de bois harmonique
cent sous
Asseyez-vous sans bruit
Plage perdue pour payer partout
l’hiver dure neuf mois
c’est la canicule
les habitants sont rares
beaucoup sont nomades
avec des yeux mal fixes au long des rivieres
dans les mains les arbres et les eaux glacöes
les seules oreilles sont sur la mer
ä la limite möridionale de la foret.
Philippe Soupault

Von den schönen Künsten
a Tanzkunst
Ist Celly de Rheidt künstlerisch oder unsitt-
lich. Oder beides. Oder künstlerisch im
Interesse des Unsittlichen. Oder unsittlich
im Interesse des Künstlerischen.
Niemand weiss es. Jedenfalls kann sie
nicht tanzen.
Mein herzliebe Fraue
Was singst Du so fein
Ich sing meiner Mutter
Schönst’ Liedelein.
Reinhold Braun, Originaldichter der Leip-
ziger Abendpost vom Jahre zwoundzwanzig
nach Christi Geburt.
„Tanzabend Ingeborg Lacour-Torrup. Man
war sich anfangs nicht im Klaren, ob Knabe
oder Mädchen . . . Das lebhafte Spiel der

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