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Der Sturm: Monatsschrift für Kultur und die Künste — 13.1922

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Zehntes Heft
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Heinar, Kurt: Gedichte
DOI Artikel:
Tzara, Tristan: Poemes: Monsieur Aa l'Antiphilosophe
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https://doi.org/10.11588/diglit.47210#0192

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Sinke ich
am Wege
in den Sonnenmond am Abend
Loder
Kommen Tausend
Wieder Tausend
Steiler Bergrand still
Schreit die Stimme gell
Schreit die Stimme hell das Licht
Das
Licht
Schreien Tausend
Schreien Alle
Einer
Heben Hände krallen
Gott Der Mensch
Loder
Nieder
Schreit
Geschritten
Frei
Loder schreiten gotthinauf
Geschrien
Nieder
Loder
Wieder Tausend Tausend
Frei
Der Mensch
Lohblutröte
Lachblut blühen
lachen
Glühen singen Lust
glühen Lachen Leben
singen
Liebe
lieben blutwürg Himmelweit
und
Weites Blühen ’ -
Lachen
lacht
knien brustzerrissen still
weissweit leise rote Blüten
rosaweiche Wolken in den Himmel
lachen
glühen
blühen
lieben Sterne Himmelweit vereint
Gedicht 7
Mein Blut fliesst alle Stunden
In die Zeit
Mein Blut schreit alle Tage

In die Zeit
Und
Ich will Mensch sein
und meine Kniee beugen
Alle Stunden schreien
Menschsein
Alle Tage fliessen über mein Blut
Die Welten kreisen
über mein Blut
In die Zeit


Poemes
Monsieur Aa l’Antiphilosophe
Le cyclone a mis le crochet dans Poeil du
bossu le bossu est une colline la bosse est
l’oeil du paysage. Le train - excellent ter
ä repasser la lingerie de luxe des grandes
vegetations - la Vegetation en fiches de
bibliotheque fouette le vent avec des bruits
d’appareil morse. Que’est-ce que vous
voyez sur le rideau en l’ace1? le rideau en
face etendu comme un bei horizon de den-
telles et de cummulus - une chevre rapide
ouvre le tunnel du vide qui respire ses
zigzags de bonne volonte. N’exagerons
pas. Les boutoris electriques de tes seins
en relief veritable belle fillö d’aquarium -
n’allumeront jamais ce que tu penses l’apres-
midi d’ete - l’ennui bourdonnant dans vos
oreiles.
J’ai des casiers des bouteilles vides des
pages blanches dans mon cerveau arriere-
boutique d’imprimerie que tu peux emplir
de poteaux indicateurs. Si tu veux placer
des coquillages. J’habite en monogramme
enlace dans mon cerveau je travaille ä
domicile.
Reflechissez mes chers enfants ä ce qui vous
arrive. Ni fortune ni economies ni mobilier.
La fourchette de l’eclair se promene sur
la petite ville et cherche sa maison.
Ici dans Tombre nous mettons en marche'
les iouets de nos petits sentiments; entre
vous et moi - notre securite; Je vais vous
döshabiller tranquillement, c’est la saison
des emigrations lentes, l’oeil blanc, la cri-
niere de rubans au vent. Pendant ce temps
je lui raconte ce qui passe par l’entonnoir
de la memoire: les voyages et les vacances.
Mais le vent souffle tres fort, il est jeune,
et des arbres passent par sa force. Elle

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