LE MUSÉE DE PEINTURE1.
ÉCOLE FRANÇAISE.
Dix-septième et dix-huitième siècle. —• L’œuvre la plus considé-
rable de l’ancienne école française, et la première aussi par la date 2 * *, est le
Portrait d’un architecte, placé aux anonymes du catalogue sous le n° /i52.
Malgré l’opinion du plus grand nombre, malgré celle de critiques fort
autorisés, qui ont voulu y voir une œuvre tantôt espagnole, un Murillo
par exemple, tantôt flamande ou hollandaise, je n’hésite pas, c’est une
peinture française et bien française, et de plus une œuvre de première
beauté, un chef-d’œuvre, mais sphinx, j’en conviens, et de plusieurs
façons. — Un homme à mi-corps, presque de face et légèrement tourné
à droite, enveloppé d’un simple et rude manteau vert brun jeté sur
1. Voir Gazelle des Beaux-Arts, 2e période, t. YI, p. 109 et 481 ; t. VII, p. 313,
et t. VIH, p. 62.
2. Abstraction faite des portraits des comtes et des comtesses de Flandre au
xve siècle, n05 502 à 510, dont le meilleur est le portrait de Jean sans Peur, duc de
Bourgogne, et qui ne sont que d’assez médiocres copies du xvie, provenant des
archives de la ville.
ÉCOLE FRANÇAISE.
Dix-septième et dix-huitième siècle. —• L’œuvre la plus considé-
rable de l’ancienne école française, et la première aussi par la date 2 * *, est le
Portrait d’un architecte, placé aux anonymes du catalogue sous le n° /i52.
Malgré l’opinion du plus grand nombre, malgré celle de critiques fort
autorisés, qui ont voulu y voir une œuvre tantôt espagnole, un Murillo
par exemple, tantôt flamande ou hollandaise, je n’hésite pas, c’est une
peinture française et bien française, et de plus une œuvre de première
beauté, un chef-d’œuvre, mais sphinx, j’en conviens, et de plusieurs
façons. — Un homme à mi-corps, presque de face et légèrement tourné
à droite, enveloppé d’un simple et rude manteau vert brun jeté sur
1. Voir Gazelle des Beaux-Arts, 2e période, t. YI, p. 109 et 481 ; t. VII, p. 313,
et t. VIH, p. 62.
2. Abstraction faite des portraits des comtes et des comtesses de Flandre au
xve siècle, n05 502 à 510, dont le meilleur est le portrait de Jean sans Peur, duc de
Bourgogne, et qui ne sont que d’assez médiocres copies du xvie, provenant des
archives de la ville.