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https://doi.org/10.11588/diglit.68672#0021
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Planches première, deuxième et troisième. — Charge de
Cavalerie exécutée par le général Murat, à la bataille
d?Aboukir> en Egypte ; par M. Gros.
S
Il serait superflu de faire de ce tableau un autre détail
que celui qui est inséré dans le Livrât du Salon; on rap-
portera donc ici cette notice très-étendue.
« Cette action décida la mémorable victoire que rem-
porta l’armée française commandée par le général en chef
Bonaparte, le 7 thermidor an 7, sur l’armée turque com-
mandée par Kinceï Mustapha, pacha de Romélie.
4< Les Turcs, qui étaient retranchés dans la presqu’île
d’Aboukir, avaient repoussé la première attaque des Fran»
çais, dirigée sur la redoute qui défendait la droite de leur
position ; ils sortirent de leurs retranchemens pour couper
les têtes des Français restés morts ou blessés sur le champ
de bataille; l’infanterie française indignée, recommence
aussitôt l’attaque ; bientôt la 22.me, la 69.me et la 75.me gra-
vissent et pénètrent dans l’intérieur de la redoute. Le gé-
« néral Murat, qui commandait l’avant-garde, lança avec
autant d’impétuosité que d’à-propos, ses escadrons qui
se trouvent déjà couper toute retraite aux Turcs chassés
de la redoute, et les repoussent vers la mer; cette cavale-
rie pénètre et traverse avec la plus grande rapidité toutes
les positions des Turcs, jusques sur les fossés du fort qui
ne tire pas un coup de fusil; elle culbute, sabre et noyé
tout ce qu’elle rencontre. Les Turcs, frappés de terreur,
cherchent à gagner à la nage leurs chaloupes canonnières
« qui elles-mêmes les foudroie, mais en vain,pour les for-
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Planches première, deuxième et troisième. — Charge de
Cavalerie exécutée par le général Murat, à la bataille
d?Aboukir> en Egypte ; par M. Gros.
S
Il serait superflu de faire de ce tableau un autre détail
que celui qui est inséré dans le Livrât du Salon; on rap-
portera donc ici cette notice très-étendue.
« Cette action décida la mémorable victoire que rem-
porta l’armée française commandée par le général en chef
Bonaparte, le 7 thermidor an 7, sur l’armée turque com-
mandée par Kinceï Mustapha, pacha de Romélie.
4< Les Turcs, qui étaient retranchés dans la presqu’île
d’Aboukir, avaient repoussé la première attaque des Fran»
çais, dirigée sur la redoute qui défendait la droite de leur
position ; ils sortirent de leurs retranchemens pour couper
les têtes des Français restés morts ou blessés sur le champ
de bataille; l’infanterie française indignée, recommence
aussitôt l’attaque ; bientôt la 22.me, la 69.me et la 75.me gra-
vissent et pénètrent dans l’intérieur de la redoute. Le gé-
« néral Murat, qui commandait l’avant-garde, lança avec
autant d’impétuosité que d’à-propos, ses escadrons qui
se trouvent déjà couper toute retraite aux Turcs chassés
de la redoute, et les repoussent vers la mer; cette cavale-
rie pénètre et traverse avec la plus grande rapidité toutes
les positions des Turcs, jusques sur les fossés du fort qui
ne tire pas un coup de fusil; elle culbute, sabre et noyé
tout ce qu’elle rencontre. Les Turcs, frappés de terreur,
cherchent à gagner à la nage leurs chaloupes canonnières
« qui elles-mêmes les foudroie, mais en vain,pour les for-
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