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Planche trentième.--- Le Sacrement de V Ordre. Bas-relief
en terre cuite ; par M. Le Comte, professeur et admi-
nistrateur des Ecoles des beaux-arts.
Le Poussin a traité les Sacremens avec une supériorité
incontestable, et il serait au moins téméraire à un peintre
d’entreprendre de traiter le même sujet; mais un sculp-
teur le peut avec d’autant plus d’assurance, que les beau-
tés de son art étant fondées sur d’autres moyens d’exécu-
tion que ceux que fournit la peinture, il n’a pas à redouter
de se rencontrer avec le chef de notre école. Cette ré-
flexion a sans doute déterminé M. Le Comte, membre
de l’ancienne Académie de peinture et sculpture, à re-
présenter les Sacremens dans sept bas-reliefs qui étaient
destinés à servir d’ornement aux stalles d’un chœur
d’église.
Dans ce sujet, de jeunes Lévites reçoivent le Sacre-
ment de l’Ordre des mains d’un vénérable Evêque. On
voit dans le fond, l’assemblée des fidèles qui assistent à
cette pieuse cérémonie. L’ordination est telle que l’Au-
teur lui-même l’a vu pratiquer à Rome dans l’église de
Saint-J ean-de-Latran.
Ce bas-relief, qui a 2 pieds 5 pouces de large sur 1 pied 9
pouces de haut, est composé avec autant de simplicité
que de goût : les figures ont une intention remplie de
douceur et de grâce ; les lignes se balancent heureuse-
ment , et les plans se succèdent sans confusion.
On doit regretter que des circonstances particulières
ayent empêché d’exécuter en marbre ce morceau et les
six autres (♦). Ils conviendraient à décorer une des églises (*)
(*) On les donnera par la suite pour conserver cette agréable
collection.
Planche trentième.--- Le Sacrement de V Ordre. Bas-relief
en terre cuite ; par M. Le Comte, professeur et admi-
nistrateur des Ecoles des beaux-arts.
Le Poussin a traité les Sacremens avec une supériorité
incontestable, et il serait au moins téméraire à un peintre
d’entreprendre de traiter le même sujet; mais un sculp-
teur le peut avec d’autant plus d’assurance, que les beau-
tés de son art étant fondées sur d’autres moyens d’exécu-
tion que ceux que fournit la peinture, il n’a pas à redouter
de se rencontrer avec le chef de notre école. Cette ré-
flexion a sans doute déterminé M. Le Comte, membre
de l’ancienne Académie de peinture et sculpture, à re-
présenter les Sacremens dans sept bas-reliefs qui étaient
destinés à servir d’ornement aux stalles d’un chœur
d’église.
Dans ce sujet, de jeunes Lévites reçoivent le Sacre-
ment de l’Ordre des mains d’un vénérable Evêque. On
voit dans le fond, l’assemblée des fidèles qui assistent à
cette pieuse cérémonie. L’ordination est telle que l’Au-
teur lui-même l’a vu pratiquer à Rome dans l’église de
Saint-J ean-de-Latran.
Ce bas-relief, qui a 2 pieds 5 pouces de large sur 1 pied 9
pouces de haut, est composé avec autant de simplicité
que de goût : les figures ont une intention remplie de
douceur et de grâce ; les lignes se balancent heureuse-
ment , et les plans se succèdent sans confusion.
On doit regretter que des circonstances particulières
ayent empêché d’exécuter en marbre ce morceau et les
six autres (♦). Ils conviendraient à décorer une des églises (*)
(*) On les donnera par la suite pour conserver cette agréable
collection.