Planche vingt-septième. — S. Barthélemi. Tableau de
la galerie du Musée ; par Lanfranc.
On croit que S. Barthélemi, l’un des Apôtres, prêcha
l’Evangile dans l’Inde et dans l’Ethiopie. La Légende
rapporte qu’il fut écorché vif en Arménie ; mais quelques
théologiens ont reconnu qu’il n’y a rien de certain à cet
égard ; et l’orfremarque tant d’obscurité dans l’histoire de
pet Apôtre, que plusieurs interprètes ont prétendu que
S. Barthélemi était le même que Nathanaël, disciple de
J. C., que l’on présume être l’époux des noces de Cana.
Dans ce tableau, S. Barthélemi est représenté tenant
l’instrument de son martyre.
Lanfranc,élève d’Augustin et d’Annibal Carache,se
distingua dans la peinture des voûtes et des coupoles, et
l’on prétend qu’il égale le Corrège dans l’art des raccour-
cis et dans la disposition pittoresque des figures. Peu de
peintres ont su mieux ajuster les draperies; les siennes
offrent toujours des plis larges et du jet le plus heureux.
Lanfranc suivit quelque temps le goût du Caravage,
et ce tableau appartient à cette époque de son taleift. La
figure est de grandeur naturelle, et dessinée dans un grand
style; la tête est noble et la draperie bien disposée. On
remarque de la vigueur dans le coloris, de la facilité et de
l’énergie dans la touche.
la galerie du Musée ; par Lanfranc.
On croit que S. Barthélemi, l’un des Apôtres, prêcha
l’Evangile dans l’Inde et dans l’Ethiopie. La Légende
rapporte qu’il fut écorché vif en Arménie ; mais quelques
théologiens ont reconnu qu’il n’y a rien de certain à cet
égard ; et l’orfremarque tant d’obscurité dans l’histoire de
pet Apôtre, que plusieurs interprètes ont prétendu que
S. Barthélemi était le même que Nathanaël, disciple de
J. C., que l’on présume être l’époux des noces de Cana.
Dans ce tableau, S. Barthélemi est représenté tenant
l’instrument de son martyre.
Lanfranc,élève d’Augustin et d’Annibal Carache,se
distingua dans la peinture des voûtes et des coupoles, et
l’on prétend qu’il égale le Corrège dans l’art des raccour-
cis et dans la disposition pittoresque des figures. Peu de
peintres ont su mieux ajuster les draperies; les siennes
offrent toujours des plis larges et du jet le plus heureux.
Lanfranc suivit quelque temps le goût du Caravage,
et ce tableau appartient à cette époque de son taleift. La
figure est de grandeur naturelle, et dessinée dans un grand
style; la tête est noble et la draperie bien disposée. On
remarque de la vigueur dans le coloris, de la facilité et de
l’énergie dans la touche.