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planche cinquante - neuvième. — Hylas enlevé par les.
Nymphes; par Harriet.
Le jeune Hylas, fils d’un roi de Mysie, fut très-aimé
æHerculequi l’emmena avec lui à la conquête de la Toi-
son d’Or, lors de l’expédition des Argonautes. Ces célèbres
navigateurs s’étant arrêtés sur les côtes de la Troade firent
descendre Hylas à terre pour y chercher de l’eau. Mais
les Nymphes de la fontaine où il en alla puiser le trou-
vèrent si beau qu’elles l’enlevèrent et le retinrent dans,
leur grotte. Hercule et ses compagnons firent en vain reten-
tir le rivage de leurs cris : ils furent obligés de quitter la
Troade sans avoir pu retrouver Hylas.
Harriet à représenté ce jeune homme à l’instant où les
Nymphes le transportent dans leur demeure. Un des
Amours qui prennent part à cette scène riante, semble
inviter une Naïade, restée insensible aux charmes d’Hy-
las, à se joindre à ses compagnes.
Le groupe d’Hylas et des Nymphes, dessiné correcte-
ment , est disposé de la manière la plus agréable : la
pureté du dessin caractérise particulièrement cet ouvrage
dont l’exécution est facile.
Ce tableau, dont les figures sont d’une petite proportion,
faisait partie de l’exposition de 1806, et il a d’autant plus
attiré les regards des connaisseurs que la perte de son jeune
auteur est encore récente.
Fulcran Jean Harriet, né en 1778,5e livra dès son en-
fance à l’étude de la peinture. M. David fut son maître,
et se plut à cultiver les rares dispositions qu’il reconnut en
lui. Harriet, à 17 ans, remporta le second prix pour le
voyage de Rome : il obtint le premier à 21 ans ; le sujet
du tableau était le Combat des Horaces. Des circonstances
x3. .
planche cinquante - neuvième. — Hylas enlevé par les.
Nymphes; par Harriet.
Le jeune Hylas, fils d’un roi de Mysie, fut très-aimé
æHerculequi l’emmena avec lui à la conquête de la Toi-
son d’Or, lors de l’expédition des Argonautes. Ces célèbres
navigateurs s’étant arrêtés sur les côtes de la Troade firent
descendre Hylas à terre pour y chercher de l’eau. Mais
les Nymphes de la fontaine où il en alla puiser le trou-
vèrent si beau qu’elles l’enlevèrent et le retinrent dans,
leur grotte. Hercule et ses compagnons firent en vain reten-
tir le rivage de leurs cris : ils furent obligés de quitter la
Troade sans avoir pu retrouver Hylas.
Harriet à représenté ce jeune homme à l’instant où les
Nymphes le transportent dans leur demeure. Un des
Amours qui prennent part à cette scène riante, semble
inviter une Naïade, restée insensible aux charmes d’Hy-
las, à se joindre à ses compagnes.
Le groupe d’Hylas et des Nymphes, dessiné correcte-
ment , est disposé de la manière la plus agréable : la
pureté du dessin caractérise particulièrement cet ouvrage
dont l’exécution est facile.
Ce tableau, dont les figures sont d’une petite proportion,
faisait partie de l’exposition de 1806, et il a d’autant plus
attiré les regards des connaisseurs que la perte de son jeune
auteur est encore récente.
Fulcran Jean Harriet, né en 1778,5e livra dès son en-
fance à l’étude de la peinture. M. David fut son maître,
et se plut à cultiver les rares dispositions qu’il reconnut en
lui. Harriet, à 17 ans, remporta le second prix pour le
voyage de Rome : il obtint le premier à 21 ans ; le sujet
du tableau était le Combat des Horaces. Des circonstances
x3. .