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https://doi.org/10.11588/diglit.68672#0061
(3i )
Planche douzième. — Façade de Pun des pignons de la
Halle aux draps et aux toiles, restaurée en 1^85 sur
les dessins de J. G. Legrand , et J. Molinos ; et Corps-
de-garde de la place Haubert ; par M. Rondelet.
Le plan de la halle aux draps est un parallélogramme
d’environ 16 mètres de largeur sur i33 de longueur,
dans œuvre, isolé entre quatre rues. Elle est couverte en
berceau, comme l’indique la forme de ce Pignon, au
moyen d’une charpente en planches, suivant le système
de Philibert de Lorme. Au milieu de ce parallélo-
gramme, à rez-de-chaussée où se tient le marché aux
toiles, est un escalier à double rampe ; il conduit à la
galerie haute destinée à l’entrepôt des draps. Cette galerie
est éclairée par des châssis vitrés inclinés suivant le ram-
pant du toit; ils sont élevés à trois mètres environ au
dessus du plancher. Au dessous de ces châssis règne,
dans toute la longueur et de chaque côté, des corps de
tablettes pour recevoir les marchandises. A chaque extré-
mité est une porte croisée qui conduit de l’intérieur sur
le balcon indiqué dans cette façade , que l’on peut sup-
poser être celle donnant sur le Marché des Innocens.
L’autre est parfaitement semblable, et donne sur la rue
de la Tonnellerie aux piliers des halles. Ce local a été
surtout approprié aux besoins du commerce, et l’exté-
rieur a été dégagé de toutes les échoppes qui y étaient
adossées et le privaient à la fois d’air et de lumière.
La partie inférieure de cette planche représente, sur
une échelle beaucoup plus grande, le petit Porche du
Corps-de-garde de la place Maubert, érigé sur les des-
sins de M. Rondelet, architecte du Panthéon français.
L’ordonnance de cette façade porte un caractère mixte
Planche douzième. — Façade de Pun des pignons de la
Halle aux draps et aux toiles, restaurée en 1^85 sur
les dessins de J. G. Legrand , et J. Molinos ; et Corps-
de-garde de la place Haubert ; par M. Rondelet.
Le plan de la halle aux draps est un parallélogramme
d’environ 16 mètres de largeur sur i33 de longueur,
dans œuvre, isolé entre quatre rues. Elle est couverte en
berceau, comme l’indique la forme de ce Pignon, au
moyen d’une charpente en planches, suivant le système
de Philibert de Lorme. Au milieu de ce parallélo-
gramme, à rez-de-chaussée où se tient le marché aux
toiles, est un escalier à double rampe ; il conduit à la
galerie haute destinée à l’entrepôt des draps. Cette galerie
est éclairée par des châssis vitrés inclinés suivant le ram-
pant du toit; ils sont élevés à trois mètres environ au
dessus du plancher. Au dessous de ces châssis règne,
dans toute la longueur et de chaque côté, des corps de
tablettes pour recevoir les marchandises. A chaque extré-
mité est une porte croisée qui conduit de l’intérieur sur
le balcon indiqué dans cette façade , que l’on peut sup-
poser être celle donnant sur le Marché des Innocens.
L’autre est parfaitement semblable, et donne sur la rue
de la Tonnellerie aux piliers des halles. Ce local a été
surtout approprié aux besoins du commerce, et l’exté-
rieur a été dégagé de toutes les échoppes qui y étaient
adossées et le privaient à la fois d’air et de lumière.
La partie inférieure de cette planche représente, sur
une échelle beaucoup plus grande, le petit Porche du
Corps-de-garde de la place Maubert, érigé sur les des-
sins de M. Rondelet, architecte du Panthéon français.
L’ordonnance de cette façade porte un caractère mixte