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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 5.1879 (Teil 3)

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Chronique française et étrangère
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Nécrologie
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https://doi.org/10.11588/diglit.17801#0162

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CHRONIQUE FRANÇAISE ET ÉTRANGÈRE

France. — Les prix de Rome. — Peinture. — Les œuvres
des concurrents ont été exposées à l'école des beaux-arts du
mercredi 23 juillet au dimanche 27. Nous y reviendrons. Pour le
moment, l'espace nous faisant défaut, bornons-nous à donner les
résultats du concours :

Premier grand prix : M. Bramtôt, né à Paris, le 18 juil-
let 1862, élève de M. Bouguereau.

Premier second grand prix : M. Buland, élève de M. Caba-
nel, deuxième second grand prix de 1878.

Deuxième second grand prix : M. Pichot, élève de
M. Cabanel.

La section de peinture avait décerné le premier grand prix
à M. Doucet, premier second grand prix de 1878. Ce jugement
a été modifié par les autres sections de l'Académie des beaux-
arts.

Société internationale de l'Art1. La tombola a été tirée le
28 juillet. En voici les résultats. Le n° 1286 gagne l'Éventail,
aquarelle de Beyle (n° 18 du catalogue); le n° 13 17 gagne Après
la lecture, aquarelle de Casanova (n° 33 ibidem); au n° 1329
revient le dessin de Cazin, Un ouvrier anglais (n° 34 ibidem) ;

aun° 852, la statuette, bronze, de Ch. Degeorge, Souvenir d'Italie
(n* 47 du catalogue), et au n" 745 l'aquarelle de Scott, la Place
des Pyramides (n° 152 du catalogue).

Ham. — La ville de Ham vient d'inaugurer la statue en
bronze élevée au général Foy, œuvre fort remarquable de
M. Henri-Maximilien Hiolle, dont on n'a pas oublié le succès
au Salon de 1878.

Angleterre. — Le 24 juillet, le marquis de Hartington,
fils du duc de Devonshire et leader de l'Opposition à la Chambre
des Communes, a présidé, à Darwen (Lancashire), à l'inaugura-
tion d'une Exposition de Trésors d'Art, Art-Treasures Exhibi-
tion, organisée pour parfaire le prix d'écoles érigées par l'initiative
privée, parmi lesquelles se trouve bien entendu une école d'art.
Le noble orateur a insisté sur tout ce que le Royaume-Uni a déjà
fait et sur ce qu'il lui reste à faire pour égaler en matière d'art
les nations les plus favorisées du Continent. Les simples citoyens
comme le gouvernement rivalisent de plus en plus, en Angle-
terre, de zèle et d'intelligente libéralité pour poursuivre la
révolution si heureusement entreprise des applications de l'art
à l'industrie, et former et épurer le goût national.

i. Voir l'Art, 5e année, tome II, page 211, et tome III, pages 5^' et 64.

r

NÉCROLOGIE

M1110 la duchesse Colonna de Castiglione, ou, pour lui
laisser l'état civil artistique qu'elle s'était donné, le sculp-
teur Marcello, vient de mourir à Castellamare.

Mmc la duchesse Colonna était une grande dame, une
femme d'infiniment d'esprit, dont la conversation avait
un charme extrême. M. Thiers s'y plaisait, ce n'est pas
peu dire, et cela prouve que la duchesse avait aussi le
talent d'écouter.

Marcello était un artiste d'un véritable mérite.

Petite-fille du comte d'Affry, qui commandait les
Suisses au 10 août, mariée en 1856 au duc Colonna de
Castiglione, qui mourut au bout de quelques mois, la
duchesse dès son veuvage s'était consacrée à la sculpture.
Elle y révélait bientôt des dispositions exceptionnelles.

En 1863, Marcello exposait au Salon un buste de
Bianca Capello qui fit sensation.

Au Grand-Opéra, la fontaine nichée sous le grand
escalier de M. Garnier est ornée d'une statue en bronze,
une pythonisse, dont Marcello est l'auteur.

On n'a pas oublié les bustes que Marcello exposait
au Salon de 1875, notamment la Belle Romaine qui a été

gravée dans l'Art (ire année, tome II, page 274), et son
beau Portrait de Mme la baronne de K..., buste en marbre
d'une élégante tournure qui fut remarqué au Salon de 1876.

Carpeaux avait la plus grande admiration pour ce
talent original et distingué.

Mme la duchesse Colonna de Castiglione a succombé
à une maladie de poitrine. Elle n'avait que quarante-deux
ans.

— Les journaux anglais ont annoncé la mort d'un
graveur qui s'était fait une réputation comme illustrateur
d'ouvrages scientifiques, J. W. Lowry, né le 7 octobre 1803.
Son père, M. Wilson Lowry, ingénieur-mécanicien, était
lui-même un graveur de talent, et sa mère, auteur d'un
traité illustré de minéralogie, eut l'honneur d'enseigner
cette science à plusieurs explorateurs célèbres des régions
arctiques, tels que Ross, Franklin et autres. J. W. Lowry
unissait à de sérieuses connaissances scientifiques beaucoup
de goût et une grande habileté dans son art. Il était très
fort en géologie et parmi ses nombreuses illustrations,
celles qu'il a consacrées à cette science sont considérées
comme les plus remarquables.

ERRATA

Page 73. — En tète du chapitre, au lieu de III, il faut lire IV.
Page 81, ligne 6, au lieu de une des joyaux, il faut lire un des joyaux.

Le Directeur-Gérant .-EUGÈNE VÉRON.
 
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