DOI Artikel:
Tardieu, Charles: La peinture au Salon de Paris, 1879, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17801#0027
LA PEINTURE'
AU SALON DE PARIS, 1879
(suite.)
aintes fois déjà nous nous
sommes plu à rendre
justice à l'honorable sous-
secrétaire d'État aux
j beaux-arts. Quant il s'oc-
|T °^ cupc des théâtres, M. Tur-
(S^v-^é quet n'a pas toujours la
î main heureuse. En revan-
^ che, son premier Salon
a généralement porté
bonheur. Parmi ses ac-
p quisitions, il y a bien un
peu d'ivraie mêlée au
fj bon grain. Mais la plupart
^ des mesures qui ont été
prises avant et pendant
l'exposition de cette année
m™*» méritent une approbation
sans réserve, et dernière-
ment encore nous en
signalions une dont on ne
saurait trop le féliciter,
la réforme du règlement relatif au prix du Salon2. Faut-il porter à l'actif de l'honorable
sous-secrétaire d'État l'éclairage du Salon à la lumière électrique par le procédé Jablochkoff?
Peut-être. Cela dépend du point de vue.
Il est certain qu'ouvert le soir, le Salon attire tout un public qui est fort en peine de s'y
rendre dans la journée. Les oisifs ne sont jamais embarrassés, mais, parmi les gens qui travaillent,
il en est beaucoup qui n'ont guère que la ressource du dimanche, et, le dimanche, l'entrée
gratuite est à la fois une facilité et un obstacle, car la foule est telle qu'il est à peu près
«■•««je —"
Lettre composée pour l'Art par François Ehrmann. — Dessin de Charles Kreutzberger.
1. Voir l'Art, 5e année, tome IF, pages 145, 169, 199, 2.2.), 247 et 297.
2. On sait en quoi consiste cette réforme. Le règlement imposait au lauréat trois ans de séjour en Italie. Désonnais le titulaire du prix
passera une année à Rome, une en Espagne, une dans les Flandres. Il serait à désirer que l'institution du Prix de Rome fût réformée dans
le même sens.
AU SALON DE PARIS, 1879
(suite.)
aintes fois déjà nous nous
sommes plu à rendre
justice à l'honorable sous-
secrétaire d'État aux
j beaux-arts. Quant il s'oc-
|T °^ cupc des théâtres, M. Tur-
(S^v-^é quet n'a pas toujours la
î main heureuse. En revan-
^ che, son premier Salon
a généralement porté
bonheur. Parmi ses ac-
p quisitions, il y a bien un
peu d'ivraie mêlée au
fj bon grain. Mais la plupart
^ des mesures qui ont été
prises avant et pendant
l'exposition de cette année
m™*» méritent une approbation
sans réserve, et dernière-
ment encore nous en
signalions une dont on ne
saurait trop le féliciter,
la réforme du règlement relatif au prix du Salon2. Faut-il porter à l'actif de l'honorable
sous-secrétaire d'État l'éclairage du Salon à la lumière électrique par le procédé Jablochkoff?
Peut-être. Cela dépend du point de vue.
Il est certain qu'ouvert le soir, le Salon attire tout un public qui est fort en peine de s'y
rendre dans la journée. Les oisifs ne sont jamais embarrassés, mais, parmi les gens qui travaillent,
il en est beaucoup qui n'ont guère que la ressource du dimanche, et, le dimanche, l'entrée
gratuite est à la fois une facilité et un obstacle, car la foule est telle qu'il est à peu près
«■•««je —"
Lettre composée pour l'Art par François Ehrmann. — Dessin de Charles Kreutzberger.
1. Voir l'Art, 5e année, tome IF, pages 145, 169, 199, 2.2.), 247 et 297.
2. On sait en quoi consiste cette réforme. Le règlement imposait au lauréat trois ans de séjour en Italie. Désonnais le titulaire du prix
passera une année à Rome, une en Espagne, une dans les Flandres. Il serait à désirer que l'institution du Prix de Rome fût réformée dans
le même sens.