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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 5.1879 (Teil 3)

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Berger, Georges: Les dessins de maîtres anciens exposés à l'École des beaux-arts, [1], les écoles étrangères
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https://doi.org/10.11588/diglit.17801#0299

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LES ÉCOLES ÉTRANGÈRES

l suffirait que MM. Charles Ephrussi et Gustave Dreyfus
aient eu l'idée de la belle exposition de dessins de maîtres
qui a été ouverte à l'École nationale des beaux-arts, en mai
et en juin, pour que leur réputation de raffinés parmi les
gens de haut goût fût justifiée. Ils se sont montrés connaisseurs
en même temps qu'organisateurs habiles par le choix et le
classement des œuvres présentées.

Le Catalogue, — fait inouï dans l'histoire des expositions
■— était prêt le jour de l'ouverture. C'est un petit volume à
classer parmi les livres à consulter ; malgré sa concision , il
est riche en renseignements qui honorent l'érudition de ses

Lettre tirée d'un Traite île calligraphie i

deux, auteurs.

par le Fratc Vespasiano Ampliïareo de Fcrrare (xvi° siècle).

Nous aurons fini avec les éloges directs que nous devons
à MM. Ch. Ephrussi et G. Dreyfus, quand nous aurons rappelé que leur entreprise artistique avait
un but charitable. Le produit des entrées et de la vente du Catalogue est allé grossir la caisse

i. En commençant le compte rendu de cette belle exposition de dessins des maîtres anciens, si intelligemment organisée par MM. Charles
Ephrussi et G. Dreyfus, nous devons expliquer à nos lecteurs les raisons qui nous l'ont fait ajourner si longtemps. M. Berger nous avait dès le
premier jour fait l'honneur de nous offrir sa collaboration pour apprécier les admirables modèles qui pour la première fois représentaient à
l'École des beaux-arts la plupart des grandes collections de la France et quelques-unes de celles de l'Angleterre, de l'Allemagne, de l'Autriche et
de l'Italie. Mais son amour de l'art avait trop présume des forces que lui laissaient les fatigues récentes de l'Exposition universelle. Au moment de
se mettre à l'œuvre il s'est trouvé brusquement arrêté par la maladie. Il a essaye de lutter, pensant que quelques jours de repos suffiraient poul-
ie remettre en état d'achever le travail commencé. Cet espoir malheureusement ne s'est pas réalisé, et nous avons dû, après la fermeture de
l'exposition, perdre un temps précieux à chercher des collaborateurs qui eussent assez présente toute la suite de ces chefs-d'œuvre, pour en
pouvoir parler avec compétence sans les avoir sous les yeux.

C'était une grosse difficulté, qui nous a longtemps arrêtés. Nous en voici heureusement sortis. D'abord M. Burty, qui a fait dans la salle
même de l'exposition, sur les dessins des maîtres français, une conférence qui a eu le plus brillant succès, a bien voulu nous prêter son concours
pour cette partie. D'un autre côté, M. Berger, à qui ces délais ont permis de reprendre ses forces, s'est remis au travail et nous a donné
l'appréciation des dessins appartenant aux écoles étrangères. — N. D. L. R.
 
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