ROMUALD WALCZEWSKI
U. 4. Hans Meyer, fragment świecznika, 1596 r. (Fot. C. Kuchta)
dów wypadnie określić jego miejsce i znaczenie
rozpatrywane w kontekście genezy i funkcji znanych
nam siedmioramiennych kandelabrów w ich rozwoju
historycznym, jak to ostatnio przeprowadził Peter
Bloch, który o 'istnieniu egzemplarza ryskiego za-
pewne nie wiedział.
CHANDELIER EN BRONZE A SEPT
BRANCHES DE BIGA DANS LA CATHEDRALE
DE WŁOCŁAWEK
Dans 1’eglise cathedrale de Włocławek de l’As-
somption, se trouve un chandelier Renaissance a
sept branches leąuel, au cours de la derniere guerre,
y a ete transponte de 1’eglise Saint Pierre de Riga.
Le chandelier, comptant 310 cm de haut et 378
cm d’eteinidue des branches, oompose de plusieurs
segments, a ete coule en bronze a cire perdue en
1596, par un artiste de Riga, Hans Meyer. L’ouvrage
se cioimpose d’un fut vertical profile, s’appuyant sur
un soćle massif, rond, richement profile lui aussi.
A gauehe et a droite du fut se trouvent trois paires
de branches, disposes symmetriąuement. Chaque
paire porte d’autres motifs decoratifs, possede une
formę differente et des bassinets ronds et plats. La
partie superieure du socle soutient additionnellement
une branche supplementaire sur laąuełle est place
un aJigile en ronde bossę avec ailes deployees, perche
sur un glofoe.
Les chandeliers a sept branches recelent d’habi-
tude des contenus icoinogiraphiąues riches et varies.
Leurs origines sont a rechercher dans les religions
tres anciennes des peuples du Proche Orient. Selon
des croyances des habitants de la Babylone antiąue,
1’arbre de la vie — prototype de la menorah he-
braiąue et des chandeliers a sept branches — etait
le symbole et 1’image du monde, du Oosme. Le chan-
delier juif a pnise de 1’arbre de la vie non seule-
ment sa formę, mais aussi ses contenus symboliąues.
II devint, ainsi que 1’oiseau du soleil, le symbole de
la lumiere, tandis que le chiffre magique de sept
planetes — les sept cierges du chandelier — repre-
sentait dans la religion monotheiste de Juifs les sept
yeux de Jahve. Le motif de la menorah fut introduit
dans la religion chretienne au cours des premiers
siecles de notre ere. Au Moyen Age il a eu de nom-
breuses representations et apparut comme objet de
culte au VIIIe siecle (donation de Charlemagne en
782 a 1’eglise d’Aniane). Les chandeliers apparaissant
au cours des siecles avaient chacun son programme
ideolog.ique propre, lie pour la płupart aux inten-
tiions du fondateur. A part les contenus christologi-
ques emanant de 1’essence theologique de la concep-
tion du chandelier, ils experimaient aussi des valeurs
esehatdlogiques definies.
U. 4. Hans Meyer, fragment świecznika, 1596 r. (Fot. C. Kuchta)
dów wypadnie określić jego miejsce i znaczenie
rozpatrywane w kontekście genezy i funkcji znanych
nam siedmioramiennych kandelabrów w ich rozwoju
historycznym, jak to ostatnio przeprowadził Peter
Bloch, który o 'istnieniu egzemplarza ryskiego za-
pewne nie wiedział.
CHANDELIER EN BRONZE A SEPT
BRANCHES DE BIGA DANS LA CATHEDRALE
DE WŁOCŁAWEK
Dans 1’eglise cathedrale de Włocławek de l’As-
somption, se trouve un chandelier Renaissance a
sept branches leąuel, au cours de la derniere guerre,
y a ete transponte de 1’eglise Saint Pierre de Riga.
Le chandelier, comptant 310 cm de haut et 378
cm d’eteinidue des branches, oompose de plusieurs
segments, a ete coule en bronze a cire perdue en
1596, par un artiste de Riga, Hans Meyer. L’ouvrage
se cioimpose d’un fut vertical profile, s’appuyant sur
un soćle massif, rond, richement profile lui aussi.
A gauehe et a droite du fut se trouvent trois paires
de branches, disposes symmetriąuement. Chaque
paire porte d’autres motifs decoratifs, possede une
formę differente et des bassinets ronds et plats. La
partie superieure du socle soutient additionnellement
une branche supplementaire sur laąuełle est place
un aJigile en ronde bossę avec ailes deployees, perche
sur un glofoe.
Les chandeliers a sept branches recelent d’habi-
tude des contenus icoinogiraphiąues riches et varies.
Leurs origines sont a rechercher dans les religions
tres anciennes des peuples du Proche Orient. Selon
des croyances des habitants de la Babylone antiąue,
1’arbre de la vie — prototype de la menorah he-
braiąue et des chandeliers a sept branches — etait
le symbole et 1’image du monde, du Oosme. Le chan-
delier juif a pnise de 1’arbre de la vie non seule-
ment sa formę, mais aussi ses contenus symboliąues.
II devint, ainsi que 1’oiseau du soleil, le symbole de
la lumiere, tandis que le chiffre magique de sept
planetes — les sept cierges du chandelier — repre-
sentait dans la religion monotheiste de Juifs les sept
yeux de Jahve. Le motif de la menorah fut introduit
dans la religion chretienne au cours des premiers
siecles de notre ere. Au Moyen Age il a eu de nom-
breuses representations et apparut comme objet de
culte au VIIIe siecle (donation de Charlemagne en
782 a 1’eglise d’Aniane). Les chandeliers apparaissant
au cours des siecles avaient chacun son programme
ideolog.ique propre, lie pour la płupart aux inten-
tiions du fondateur. A part les contenus christologi-
ques emanant de 1’essence theologique de la concep-
tion du chandelier, ils experimaient aussi des valeurs
esehatdlogiques definies.