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https://doi.org/10.11588/diglit.29075#0563
DES COMTES DE MONTBELIARD ET DE FERRETTE. 545
S*«
tfe Mouson , de Montbéliard et de Bar. Sophie , sa
feinme , lui survdcut et ne mourut qu’en 1090 , dans
un âge fort avancé , cornme le rapporte Berthold de
Constance , qui la nomme nobilissima Comitissa So~
phia, 'vidua Ludovici Coinitis , mater Beatricis Ducis
et Friderici Marchionis. Elle fut inhumée avec son
époux à l’Abbaye de S. Miliel.
Louis eut de Sophie sept enfans , Burnon , Thierri,
Louis, Frédéric, Alathilde, Sophie et Béatrix. Tous ces
sept enfans sont rappellés dans la Çharte cle la Com-
tesse Ermentrude , par laquelle elle fonde, en 1 io5, le
Prieuré de Froide-Fontaine en Alsace. La Charte , qui
se trouve aujourd’hui dans les Archives du College
Roval de Colmar , est ainsi datée : Anno ab Incarna-
tione Domini nostri Jesu Christi M. C. V. , decen-
novalis cycli mi, solaris xxii , lunaris xvin ( il fal-
loit I ), Indictione xm, Epactâ 111, concurrente vi,
Paschaii Papd Apostolicam sedem vice heati Petri
tencntc, Henrico regnante , venerabili autem patre
Hugoue Cluniaco presidente. Burnon , ou Brunon ,
mourut ,sans avoir été marié, avant l’an 1065 ; Tliierri
fut le successeur de son pere dans le Comté de Mont-
béliard; Louis , que Gérard I, Comte de Vaudemont,
fit prisonnier dans une bataille , termina sa vie peu de
tems aprcs sa délivrance; Matbilde, ou Sophie, épousa
Flugues V, Comte du Nordgau, ou de la basse Al-
sace, mort en 1089; Béatrixfut la seconcle femme de
Bertholdl, Duc de Zeringhen, auteur des Alaisons de
Zeringhen et de Bade, laqueile décéda le 2.5 Octobre
1092.
Quant à FrcJéric , qnatrieme fds de Louis , et
Comte de Alouson comme lui , il obtint en partage
la partie d’Alsace qui dépendoit alors du Comté de
Alontbcliard. Frécléric y bàtit le château de Ferrette ,
dont il fit consacrer Ia Chapelle en l’honneur cle Sainte
Catherine par S. Léon IX , son cousin. II accompagna
ce Pape à Rome en io5o, et à son retour il étabïit,
près de son châteati de Ferrette, un Prieuré, où il plaça
des Religieux du Alont S. Bernard, qui devint depuis
l’Eglise paroissiale cle la ville de ce 110m. Le mariage
de Frédéric avec Agnès de Poitiers, fille de Pierre,
Comte de Savoie, et niece d’Adélaïde , Comtesse de
Turin, le fixa en Italie, où il obtint le Marquisat de
Suze. II fut, selon Berthold de Constance, un des
plus zélés partisans clu Pape Grégoire VII, qui l’aima
comrne le plus cher de ses enfans. 11 mourut en Pië-
mont le 29 Juin 1091 , laissant trois fils d’AGNÈs, sa
fernine, savoir, Pierre, Brunon et Sigefroi.
Pierre, que l’auteur de la Généalogie de S. Arnoul
nomme Petrus cle Lucelenburc, et fils de Frédéric de
Mouson, chassé de l’Italie par l’Empereur Flenri, et
privé des biens maternels , se retira avec scs deux
freres en Alsace. II y bâtit, sur les confins de la Lor-
raine, le château de Lucelbourg; ce qui fit qu’il y fut
connu, ainsi que ses freres , sous le nom de Gomte
de Lucelbourg. Brunon embrassa l’état ecclésiasti-
que, et l’on voit qu’en 1108 il étoit Doyen de la Ca-
thédrale de Strasbourg. Sigesroi obtint l’Advocatie
épiscopale de la même ville, qu’il géra depuis 1116
jusqu’en 1119. Pierre, leur frere aîné, fut, avec Fré-
déric I, Duc de Suabe et d’Alsace, fondateur de l’Ab-
baye bénédictine de Sainte Walburge , en Alsace ,
comme le prouvent la Bulle du Pape Fascal II de 1102
et les anciens titres de ce Monastere. Pierre, Comte
de Lucelbourg, fonda aussi en 1126, dans la meme
province d’Alsace, l’Abbaye de S. Jean des Choux,
près de Saverne, pour des Religieuses de l’Ordre de
S. Benoît. II est noinmé, dans la Charte de fondation,
Comes Petrus cle Luzelburg, unus ex nobilioribus
Francorurn et Salicorum proceribus. Cette donation
se ht presentibus et etiam concordantibus conjuge
sua Itha etsdio Rcgenaldo. II inourut vers l’an 1 i3o ,
laissant d’itha , sa femme, deux hls ; Réginald , ou
Renaud, et Henri. Ce dernier, qui succéda en 1119
à Sigefroi, son oncle, dans l’Advocatie de la ville de
Strasbourg, mourut sans postérité le 3i Mai 1148.
Quant à Réginald, ou Renaud, Comte de Lucelbourg,
il fonda en 1133 l’Abbaye cistercienne de Neubourg
en Alsace. Reinaldus Comes, fdius Comitis Pctri,
accorda vers le même tenis à cette Abbaye, per ma-
num Comitisse Tde matris sue, le bien de IJarthausen. 8
Gebehard, Evêque de Strasbourg, conflrma en 1133
la donation qu’Itha, feinme du Comte Pierre, et son
fils Renaud, avoient faite au Monastere de Sainte WaL
burge. Comes Regcnoldus, Comitis Petri de Lutzel-
burgfilius, communicatofratris sui Henrici Argenti-
nensis Aclvocati consilio, donna le Fief de Laubach \
en 1143 à l’Abbaye de Maurmoutier. Le Cointe Ré- I
ginald, fds du Comte Pierre, qui résidoit au château 1
de Lucelbourg, disent les titres de cette lVIaison, ren- !
dit, l’an 1144? à la même Abbaye la forêt de Hilten- |
hausen,dont Pierre, son pere, s’étoit ernparé. Réginald [
mourut en odeur de sainteté ie 1 Janvier i i5o , et sut j
enterré dans le cliœur del’Lglise abbatiale deNeubourg,
où est son épitaphe. Dans une ancienne Charte de ce *
Monastere il est noinmé vir sanctitate et miraculis cxi- j
mius. Comme il ne laissoit point d’enfans , Ltienne,
Evêque de Aîetz, qui étoit le neveu de Frèdéric, son
grand-pere, obtint par héritage le château de Lucel-
bourg, qu’il réunit au domaine de son Eglise. Ce châ-
teau fut dans la suite liabité par 1111e fàmiile noble
qui en prit le nom , rnais qu’ii ne faut pas confondre
avec celiedes précédens. Celie deLucelbourg,qui existe
encore aujourd’liui en Alsace, en Lorraine, en Suabe,
en Baviere et en Saxe, ne descend pas des Comtes de
Luceibourg, qui s’éteignirent dès l’an 1 i5o.
TFIIEIlPlI I, Coiite de Mouson,
de Montbèliard et de Bar»
Après l’an io65 Tiiierhi 1, 01.1 ThéodoriC , succéda
à Louis, son pere, dans les deux Comtés de Mouson
et de Montbéliard, et en 1093 à Sophie, sa mere,
dans celui de Bar. II obtint encore le Comté de Ver-
dun par la concession que lui en fit en 1096 Richer,
Evêque de cette ville , après le départ, pour la l erre-
Sainte , de Godefroi de Bouillon , qui en ëtoit pourvu.
Thierri fonda en 1101 le Monastere des Rciigieuses
Bénédictines de Biblisheim en Alsaee. II donna en
1102 l’Eglise d’Amange, aujourd’hui Insming, à l’Ab-
baye de S. Mihel en Lorraine. La Charte de dona-
tion , à laqueile souscrivirent Herrnentrudis Comi- i
tissa etfdius ejus Lodoicus, fut donnée apuci Alti-
kirch. C’est AltKirch, en haute Alsace , qui fit ensuite
partie du Comté de Ferrelte. Thicrri mourut avant
i’an no5. On voit son tombeau et celui d’Errnen-
trude, son ëpouse, dansl’Eglise Cathédrale d’Autun,
où ils furent inhumés, et où ils sont représentés vers
la grande porte , couchës sur une grande table de
pierre, posée sur quatre piliers. Ermentrude, ou Ermen-
son, qu’il avoit épousée en 1076 , étoit fille de Guiilau-
me le Grand, Comte de Bourgogne, et sœur du Pape
Calixte II ; elle se qualifie Herrnentrudis flia Guil-
lermi Comitis de Burgundia dans l’acte de fondation
du Prieuré de Froide-Fontaine, situé près de Dele (et
uni dans la suite aux Jésuites d’Ensisheim), qu’elle
souinit en 1 io5 à l’Abbaye de Cluni, de consensu.fdio-
rum meorum Friderici et Theodorici Comitum Mon-
tisbelicardi. L’acte est daté apucl Montebeiicardum.
Les enfans de Thierri et d’Ermentrude sont au
nombre dc neuf : i° Frédéric, Comte de Montbé-
liard et de Ferrette , auteur de la Maison de I errette.
2 0 Thierri II, 011 Théodoric, qui continua la suite des
Comtes de Montbéliard. 3° Louis , Comte de Mouson
et de Moiitbéliard {Lodoicus fdius Theodorici Co-
mitis de Montbeiiartet Comes j, quisignaen 1096 les
Lettres de fondation de l’Abbaye de Pierremont : il s’en-
gagea la même année pour l’expédition de la Terre-S tc,
comrne onle voitdansla clironique d’Albéric où Ludovi-
Y 6
Tome IL
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tfe Mouson , de Montbéliard et de Bar. Sophie , sa
feinme , lui survdcut et ne mourut qu’en 1090 , dans
un âge fort avancé , cornme le rapporte Berthold de
Constance , qui la nomme nobilissima Comitissa So~
phia, 'vidua Ludovici Coinitis , mater Beatricis Ducis
et Friderici Marchionis. Elle fut inhumée avec son
époux à l’Abbaye de S. Miliel.
Louis eut de Sophie sept enfans , Burnon , Thierri,
Louis, Frédéric, Alathilde, Sophie et Béatrix. Tous ces
sept enfans sont rappellés dans la Çharte cle la Com-
tesse Ermentrude , par laquelle elle fonde, en 1 io5, le
Prieuré de Froide-Fontaine en Alsace. La Charte , qui
se trouve aujourd’hui dans les Archives du College
Roval de Colmar , est ainsi datée : Anno ab Incarna-
tione Domini nostri Jesu Christi M. C. V. , decen-
novalis cycli mi, solaris xxii , lunaris xvin ( il fal-
loit I ), Indictione xm, Epactâ 111, concurrente vi,
Paschaii Papd Apostolicam sedem vice heati Petri
tencntc, Henrico regnante , venerabili autem patre
Hugoue Cluniaco presidente. Burnon , ou Brunon ,
mourut ,sans avoir été marié, avant l’an 1065 ; Tliierri
fut le successeur de son pere dans le Comté de Mont-
béliard; Louis , que Gérard I, Comte de Vaudemont,
fit prisonnier dans une bataille , termina sa vie peu de
tems aprcs sa délivrance; Matbilde, ou Sophie, épousa
Flugues V, Comte du Nordgau, ou de la basse Al-
sace, mort en 1089; Béatrixfut la seconcle femme de
Bertholdl, Duc de Zeringhen, auteur des Alaisons de
Zeringhen et de Bade, laqueile décéda le 2.5 Octobre
1092.
Quant à FrcJéric , qnatrieme fds de Louis , et
Comte de Alouson comme lui , il obtint en partage
la partie d’Alsace qui dépendoit alors du Comté de
Alontbcliard. Frécléric y bàtit le château de Ferrette ,
dont il fit consacrer Ia Chapelle en l’honneur cle Sainte
Catherine par S. Léon IX , son cousin. II accompagna
ce Pape à Rome en io5o, et à son retour il étabïit,
près de son châteati de Ferrette, un Prieuré, où il plaça
des Religieux du Alont S. Bernard, qui devint depuis
l’Eglise paroissiale cle la ville de ce 110m. Le mariage
de Frédéric avec Agnès de Poitiers, fille de Pierre,
Comte de Savoie, et niece d’Adélaïde , Comtesse de
Turin, le fixa en Italie, où il obtint le Marquisat de
Suze. II fut, selon Berthold de Constance, un des
plus zélés partisans clu Pape Grégoire VII, qui l’aima
comrne le plus cher de ses enfans. 11 mourut en Pië-
mont le 29 Juin 1091 , laissant trois fils d’AGNÈs, sa
fernine, savoir, Pierre, Brunon et Sigefroi.
Pierre, que l’auteur de la Généalogie de S. Arnoul
nomme Petrus cle Lucelenburc, et fils de Frédéric de
Mouson, chassé de l’Italie par l’Empereur Flenri, et
privé des biens maternels , se retira avec scs deux
freres en Alsace. II y bâtit, sur les confins de la Lor-
raine, le château de Lucelbourg; ce qui fit qu’il y fut
connu, ainsi que ses freres , sous le nom de Gomte
de Lucelbourg. Brunon embrassa l’état ecclésiasti-
que, et l’on voit qu’en 1108 il étoit Doyen de la Ca-
thédrale de Strasbourg. Sigesroi obtint l’Advocatie
épiscopale de la même ville, qu’il géra depuis 1116
jusqu’en 1119. Pierre, leur frere aîné, fut, avec Fré-
déric I, Duc de Suabe et d’Alsace, fondateur de l’Ab-
baye bénédictine de Sainte Walburge , en Alsace ,
comme le prouvent la Bulle du Pape Fascal II de 1102
et les anciens titres de ce Monastere. Pierre, Comte
de Lucelbourg, fonda aussi en 1126, dans la meme
province d’Alsace, l’Abbaye de S. Jean des Choux,
près de Saverne, pour des Religieuses de l’Ordre de
S. Benoît. II est noinmé, dans la Charte de fondation,
Comes Petrus cle Luzelburg, unus ex nobilioribus
Francorurn et Salicorum proceribus. Cette donation
se ht presentibus et etiam concordantibus conjuge
sua Itha etsdio Rcgenaldo. II inourut vers l’an 1 i3o ,
laissant d’itha , sa femme, deux hls ; Réginald , ou
Renaud, et Henri. Ce dernier, qui succéda en 1119
à Sigefroi, son oncle, dans l’Advocatie de la ville de
Strasbourg, mourut sans postérité le 3i Mai 1148.
Quant à Réginald, ou Renaud, Comte de Lucelbourg,
il fonda en 1133 l’Abbaye cistercienne de Neubourg
en Alsace. Reinaldus Comes, fdius Comitis Pctri,
accorda vers le même tenis à cette Abbaye, per ma-
num Comitisse Tde matris sue, le bien de IJarthausen. 8
Gebehard, Evêque de Strasbourg, conflrma en 1133
la donation qu’Itha, feinme du Comte Pierre, et son
fils Renaud, avoient faite au Monastere de Sainte WaL
burge. Comes Regcnoldus, Comitis Petri de Lutzel-
burgfilius, communicatofratris sui Henrici Argenti-
nensis Aclvocati consilio, donna le Fief de Laubach \
en 1143 à l’Abbaye de Maurmoutier. Le Cointe Ré- I
ginald, fds du Comte Pierre, qui résidoit au château 1
de Lucelbourg, disent les titres de cette lVIaison, ren- !
dit, l’an 1144? à la même Abbaye la forêt de Hilten- |
hausen,dont Pierre, son pere, s’étoit ernparé. Réginald [
mourut en odeur de sainteté ie 1 Janvier i i5o , et sut j
enterré dans le cliœur del’Lglise abbatiale deNeubourg,
où est son épitaphe. Dans une ancienne Charte de ce *
Monastere il est noinmé vir sanctitate et miraculis cxi- j
mius. Comme il ne laissoit point d’enfans , Ltienne,
Evêque de Aîetz, qui étoit le neveu de Frèdéric, son
grand-pere, obtint par héritage le château de Lucel-
bourg, qu’il réunit au domaine de son Eglise. Ce châ-
teau fut dans la suite liabité par 1111e fàmiile noble
qui en prit le nom , rnais qu’ii ne faut pas confondre
avec celiedes précédens. Celie deLucelbourg,qui existe
encore aujourd’liui en Alsace, en Lorraine, en Suabe,
en Baviere et en Saxe, ne descend pas des Comtes de
Luceibourg, qui s’éteignirent dès l’an 1 i5o.
TFIIEIlPlI I, Coiite de Mouson,
de Montbèliard et de Bar»
Après l’an io65 Tiiierhi 1, 01.1 ThéodoriC , succéda
à Louis, son pere, dans les deux Comtés de Mouson
et de Montbéliard, et en 1093 à Sophie, sa mere,
dans celui de Bar. II obtint encore le Comté de Ver-
dun par la concession que lui en fit en 1096 Richer,
Evêque de cette ville , après le départ, pour la l erre-
Sainte , de Godefroi de Bouillon , qui en ëtoit pourvu.
Thierri fonda en 1101 le Monastere des Rciigieuses
Bénédictines de Biblisheim en Alsaee. II donna en
1102 l’Eglise d’Amange, aujourd’hui Insming, à l’Ab-
baye de S. Mihel en Lorraine. La Charte de dona-
tion , à laqueile souscrivirent Herrnentrudis Comi- i
tissa etfdius ejus Lodoicus, fut donnée apuci Alti-
kirch. C’est AltKirch, en haute Alsace , qui fit ensuite
partie du Comté de Ferrelte. Thicrri mourut avant
i’an no5. On voit son tombeau et celui d’Errnen-
trude, son ëpouse, dansl’Eglise Cathédrale d’Autun,
où ils furent inhumés, et où ils sont représentés vers
la grande porte , couchës sur une grande table de
pierre, posée sur quatre piliers. Ermentrude, ou Ermen-
son, qu’il avoit épousée en 1076 , étoit fille de Guiilau-
me le Grand, Comte de Bourgogne, et sœur du Pape
Calixte II ; elle se qualifie Herrnentrudis flia Guil-
lermi Comitis de Burgundia dans l’acte de fondation
du Prieuré de Froide-Fontaine, situé près de Dele (et
uni dans la suite aux Jésuites d’Ensisheim), qu’elle
souinit en 1 io5 à l’Abbaye de Cluni, de consensu.fdio-
rum meorum Friderici et Theodorici Comitum Mon-
tisbelicardi. L’acte est daté apucl Montebeiicardum.
Les enfans de Thierri et d’Ermentrude sont au
nombre dc neuf : i° Frédéric, Comte de Montbé-
liard et de Ferrette , auteur de la Maison de I errette.
2 0 Thierri II, 011 Théodoric, qui continua la suite des
Comtes de Montbéliard. 3° Louis , Comte de Mouson
et de Moiitbéliard {Lodoicus fdius Theodorici Co-
mitis de Montbeiiartet Comes j, quisignaen 1096 les
Lettres de fondation de l’Abbaye de Pierremont : il s’en-
gagea la même année pour l’expédition de la Terre-S tc,
comrne onle voitdansla clironique d’Albéric où Ludovi-
Y 6
Tome IL