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Clément, François [Hrsg.]
L' Art De Vérifier Les Dates Des Faits Historiques, Des Chartes, Des Chroniques, Et Autres Anciens Monumens, Depuis La Naissance De Notre-Seigneur: Par le moyen d'une Table Chronologique, o l'on trouve les Olympiades, les années de J.C., de l'Ere Julienne ou de Jules César, des Eres d'Alexandrie & de Constantinople, de l'Ere des Séleucides, de l'Ere Césaréenne d'Antioche, de l'Ere d'Espagne, ... ; Avec Deux Calendriers perpétuels, ... (Band 2) — Paris, 1784 [Cicognara, 2479-II-1-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.29075#0011

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AYERTISSEMENT.

Malgré le soin qne nous ayons eu de nous restreindre autant que la elarté
de l’Histoire le permet, il s’en fautbien que nous soyons paryenus au terme
de la carriere que nous nous étions engagés à parcourir dans l’espace de
deux volumes. Nous n’avons pu même encore sortir de la France? par où
nous avons commencé la Clironologie liistorique des grands Fiefs de l’Eu-
rope. Nous entrerons de là dans les Pays-Bas, d’où nous passerons en Alle
magne. Les principaux Fiefs de ce vaste pays ? géograpliiquement suivis?
nous conduiront en Italic ? dont une des extrémités 7 ie Royaume de Na-
ples et de Sicile, sera celle de notre ouvrage.

Personne n’ignore que depuis 1 etablissement du gouvernement féodal ?
les Etats qui l’ont adopté se sont trouvés partagés en différentes Seigneu-
ries ou Principautés plus ou moins étendues? relevant du même Souverain,
mais ayant chacune leurs loix particulieres, fondées sur des usages que la
violcnce a souvent introduits et que le tems a consacrés. Les propriétaires de
ces diverses portions d’un meme corps politique,presque toujours divisés en-
tre euxpar des intérêts opposés, ne connoissoient que la voie des armes pour !
faire valoir leurs droits ou leurs prétentions. Le Chef de la nation interposoit
en vain son autorité pour terminer les difFérends, s’il n’avoit pas la force en
main pour appuyer son jugement. De là tant de guerres des vassaux entre
eux et des vassaux mêmes avec le Souverain, enfantées par l’anarchie féo-
dale. Comment donc pourroit-on se ssatter de posséder l’histoire d’un Etat
ainsi gouverné, sans la connoissance détaillée de ceux qui ont partagé l’au-
torité souveraine avec le Chef ? C’est ce qui a porté un grand nombre d’Eru-
dits françois et étrangers à faire sur les grands Feudataires de leurs pays
respectifs de laborieuses et profondes recherches, qui ont répandu un grand
jour sur l’histoire féodale qu’ils s’étoient proposé d’éclaircir. Mais il faut
avouer que les rayons de la vérité n’ont pas encore pénétré dans toutes les
parties de cet immense terrein, et qu’il en reste encore plusieurs couvertes
d’ombres épaisses que le flambeau de la critique n’a pu encore dissiper.
Notre devoir a été de profiter des lumieres qu’elle nous a procurées sur
cette matiere et de les étendre à de nouveaux objets du même genre. Si le
public approuve la maniere dont nous avons traité les Fiefs que renferme
ce volume, nous osons lui promettre qu’il ne sera pas moins satisfait de
notre travail sur ceux qui paroîtrontdans le troisieine volume. Cette assu-
rance est fondée non sur notre propre industrie, mais sur les secours abon-
dans qui nous ont été fournis par d’habiles étrangers que nous avons con-
sultés touchant l’histoire des contrées qu’ils habitoient, ou qui ont même
eu la générosité de nous prévenir. 1 .. *

Plusieurs de nos Lecteurs seront peut-être surpris de voir que nous avons
changé de caractere dans l’impression de notre cinquieme livraison. Pour-
quoi, diront ceux qui trouvoient mal assorti à leur vue le petit romain,
n’a-t-on pas employé dès le commencement ces nouveaux caracteres?
Notre réponse est facile : c’est qu’ils n etoient pas encore gravés. Nous les
avons mis en œuvre aussitôt qu’ils ont été fondus. Serrés comme ils sont,
ils ne chassent guere plus que ceux auxquels on les a substitués, et plai-
sent beaucoup plus à s’œil.

RÉPONSE AU JOURNALISTE DE LUXEMBOURG.

Jusqu’ici notre empressement pour terminer ce volume ne nous a pas permis de nous occuper des disférentes
attaques qui nous ont étd livrées par un censeur aussi plein d’amertume que de suffisance. Distraits encore au
milieu de ce travail par les soins qiue nous avons été obligés de donner à la publication du XIII e volume de la

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