LA VERRERIE AL CHAMP DE MARS.
701
la transparence des couches l’une sur l’autre. On leur doit un cristal-
bronze à irisations, des verres à la vénitienne, quelques lustres-appliques
à branches striées assez jolis, de très beaux spécimens de gravure, des
pièces très fines, les facettes obligées, des applications malheureuses de
boutons, coquilles, fleurs, aigus et pointus, enfin des teintes bleuâtres
et verdâtres dans la pâte très réussies. Ils rivalisent avec nos grands fa-
bricants, mais sans montrer autant de variété. Les tentatives japonaises
en verrerie et l’émaillerie sont peu développées en Angleterre, où, par
BUIRE ARABE ET VASES JAPONAIS EN CRISTAL GRAVÉ.
( Exposition des cristalleries de Baccarat. )
contre, on obtient une grande légèreté de pâte, et on grave avec beaucoup
d’application.
A la suite de ces visites dans les sections de la fabrication d’art
industriel moderne, l’impression définitive est celle d’un progrès con-
stant, d’une amélioration continuelle de l’aspect général, puisque l’art
antique, l’art oriental, celui de la Renaissance, sont copiés et recopiés
sans cesse et constituent un fond élégant, capricieux, ferme, où se per-
dent les défauts des essais plus ou moins indépendants et nouveaux. Mais
ne serons-nous donc que l’âge des copistes?
A. R. DE LIESVILLE.
701
la transparence des couches l’une sur l’autre. On leur doit un cristal-
bronze à irisations, des verres à la vénitienne, quelques lustres-appliques
à branches striées assez jolis, de très beaux spécimens de gravure, des
pièces très fines, les facettes obligées, des applications malheureuses de
boutons, coquilles, fleurs, aigus et pointus, enfin des teintes bleuâtres
et verdâtres dans la pâte très réussies. Ils rivalisent avec nos grands fa-
bricants, mais sans montrer autant de variété. Les tentatives japonaises
en verrerie et l’émaillerie sont peu développées en Angleterre, où, par
BUIRE ARABE ET VASES JAPONAIS EN CRISTAL GRAVÉ.
( Exposition des cristalleries de Baccarat. )
contre, on obtient une grande légèreté de pâte, et on grave avec beaucoup
d’application.
A la suite de ces visites dans les sections de la fabrication d’art
industriel moderne, l’impression définitive est celle d’un progrès con-
stant, d’une amélioration continuelle de l’aspect général, puisque l’art
antique, l’art oriental, celui de la Renaissance, sont copiés et recopiés
sans cesse et constituent un fond élégant, capricieux, ferme, où se per-
dent les défauts des essais plus ou moins indépendants et nouveaux. Mais
ne serons-nous donc que l’âge des copistes?
A. R. DE LIESVILLE.