TEXTES GÉOGRAPHIQUES DU TEMPLE D’EDFOU. 205
correspondante des autres légendes, sont employés des verbes de
sens analogue, tels que: se-heb, diem festum agere; se uer, magni-
fi.cnre, etc. Le complément du verbe terep est ici : ', Ta, qui
désigne l’autel ou la table d’offrandes (1). Le nom de l’esprit pro-
tecteur de l’inondation est indiqué par son déterminatif; c’est :
1. 1 rer-amu. Enfin le texte se termine par la formule
I 7aaa_
ordinaire, qui exprime l’action du génie sur le au et le pehu. (Uh-f)
uu Hor-maa.xerP~f hebah-ser pehu S‘enup: « qui irrigat Hor-
maa.et affert aquam suam ad S'euup. »
Le mu, grand canal de ce nôme porte dans les listes le nom de
Pe-xen; M. Lepsius, dans l’article dont nous avons parlé
en commençant, croit reconnaître dans ce nom un grand canal
qui aurait coulé sur les limites des nômes Apollinopolite et Lato-
polite: nos légendes d’Edfou parlent en effet de ses eaux pures, et
une inscription que nous discuterons tout à l’heure, le cite comme
une portion d’eau. Le uu de ce même nôme qui est écrit tantôt
Hor-maa, tantôt Hor et enfin TIor-maa-Hor, offre au dieu du temple
ses grains , per-u, toutes les plantes de ses champs, et ses
© © @
*
m
3 Têtu (?). Nous venons de voir que le pehu était Slenup,
ses offrandes sont effacées dans les inscriptions que j’ai sous les
yeux.
Pour compléter et confirmer les renseignements qui précèdent
sur le deuxième nôme de la Haute-Égypte, je donnerai une partie
de 1’inscription qui se trouve à Edfou avant le calendrier des fêtes
d’Horus, en faisant remarquer combien il eût été difficile de com-
prendre cette suite de citations décousues, si notre texte n’était venu
y jeter une lumière inattendue :
n a ^ t, ©
s-v-
Uab T'-ahor em Pa (S‘eneb-ti) Mesen er Hut-
Sacerdos, T'ahor in urbe Pa : (sacerdotes) s‘eneb duo (et) Mesen in Hut-
(t) Voy. Brugsch, Rhinds zwei bilingue Papyri, 1865, pl. XVII, I. 3, n° 336, c, où
ce mot est rendu en démotiqu'-. par hotep-u, offrandes.
correspondante des autres légendes, sont employés des verbes de
sens analogue, tels que: se-heb, diem festum agere; se uer, magni-
fi.cnre, etc. Le complément du verbe terep est ici : ', Ta, qui
désigne l’autel ou la table d’offrandes (1). Le nom de l’esprit pro-
tecteur de l’inondation est indiqué par son déterminatif; c’est :
1. 1 rer-amu. Enfin le texte se termine par la formule
I 7aaa_
ordinaire, qui exprime l’action du génie sur le au et le pehu. (Uh-f)
uu Hor-maa.xerP~f hebah-ser pehu S‘enup: « qui irrigat Hor-
maa.et affert aquam suam ad S'euup. »
Le mu, grand canal de ce nôme porte dans les listes le nom de
Pe-xen; M. Lepsius, dans l’article dont nous avons parlé
en commençant, croit reconnaître dans ce nom un grand canal
qui aurait coulé sur les limites des nômes Apollinopolite et Lato-
polite: nos légendes d’Edfou parlent en effet de ses eaux pures, et
une inscription que nous discuterons tout à l’heure, le cite comme
une portion d’eau. Le uu de ce même nôme qui est écrit tantôt
Hor-maa, tantôt Hor et enfin TIor-maa-Hor, offre au dieu du temple
ses grains , per-u, toutes les plantes de ses champs, et ses
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3 Têtu (?). Nous venons de voir que le pehu était Slenup,
ses offrandes sont effacées dans les inscriptions que j’ai sous les
yeux.
Pour compléter et confirmer les renseignements qui précèdent
sur le deuxième nôme de la Haute-Égypte, je donnerai une partie
de 1’inscription qui se trouve à Edfou avant le calendrier des fêtes
d’Horus, en faisant remarquer combien il eût été difficile de com-
prendre cette suite de citations décousues, si notre texte n’était venu
y jeter une lumière inattendue :
n a ^ t, ©
s-v-
Uab T'-ahor em Pa (S‘eneb-ti) Mesen er Hut-
Sacerdos, T'ahor in urbe Pa : (sacerdotes) s‘eneb duo (et) Mesen in Hut-
(t) Voy. Brugsch, Rhinds zwei bilingue Papyri, 1865, pl. XVII, I. 3, n° 336, c, où
ce mot est rendu en démotiqu'-. par hotep-u, offrandes.