TEXTES GEOGRAPHIQUES DU TEMPLE D EDFOU.
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Cette dernière phrase attribue évidemment une signification funé-
raire à la barque Nes‘em. Or, on sait que les hauts personnages de
l’Égypte avaient la dévotion de se faire ensevelir à Abvdos : Nes'em
était probablement le nom de la barque qui servait à y transporter
leurs momies, par le canal d’Abydos (1). — La seconde barque de
Coptos était nommée, d’après notre liste,
l . Ut‘a-
yu-f- il est dit, de plus, que ces barques stationnaient au lieu
nomme : , Pe-rem, « le poisson,» ou «celui du
L&J,
poisson. »
Pour le bois sacré, situé dans la localité du nom de Uf
neler, sont cités deux arbres : le ara, palmier et le kebes, dont on
ne connaît pas l’identification.
Trois dates sont ensuite indiquées pour les fêles du dieu Hor-x.em :
23 Koiak, 7 Toby et 2 Payni; quant à la défense, l’objet en est pré-
cisément détruit sur le monument.
Je crois lire ensuite : S'en-hotep (2) uer-f tena en Nebaref. &Len-
hotep, R » - serait le nom du prêtre chargé de faire la céré-
AwmA A
monie en l’honneur de l’esprit protecteur de l’inondation, qui porte
ici le nom de ^ Taatl^ Nebaref. La cérémonie à faire est
indiquée dans ce membre de phrase par le signe T dont le
phonétique est 1 ^3^, tena, et qui indique une fêle spéciale
du calendrier égyptien (3).
Enfin notre texte se termine par la phrase : « Texeb-(ï)f yet-hesep
(1) Ce canal avait son embouchure dans le Nil, en face de la localité moderne de
Kasr-Essayad.
X —+*—
(2) , uer, ordinairement x , se-uer, est le verbe qui signifie « faire la
cérémonie. » Peut-être faut-il ici corriger $. , en —h— et lire : S‘eneh
s-uerf, etc.
(3) M. Brugsch cite la fête de Tena comme éponyme du 7e et du 23e jour du mois
égyptien. V. Matériaux, etc., p. 57, pl. IV.
(h) Le mot teyeb, a déjà été indiqué par M. Brugsch dans le sens d'arroser
^ /v>wv'M
Géoçj., III, 26) ; il est écrit dans le passage qu’il traduit : A. . On trouve
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Cette dernière phrase attribue évidemment une signification funé-
raire à la barque Nes‘em. Or, on sait que les hauts personnages de
l’Égypte avaient la dévotion de se faire ensevelir à Abvdos : Nes'em
était probablement le nom de la barque qui servait à y transporter
leurs momies, par le canal d’Abydos (1). — La seconde barque de
Coptos était nommée, d’après notre liste,
l . Ut‘a-
yu-f- il est dit, de plus, que ces barques stationnaient au lieu
nomme : , Pe-rem, « le poisson,» ou «celui du
L&J,
poisson. »
Pour le bois sacré, situé dans la localité du nom de Uf
neler, sont cités deux arbres : le ara, palmier et le kebes, dont on
ne connaît pas l’identification.
Trois dates sont ensuite indiquées pour les fêles du dieu Hor-x.em :
23 Koiak, 7 Toby et 2 Payni; quant à la défense, l’objet en est pré-
cisément détruit sur le monument.
Je crois lire ensuite : S'en-hotep (2) uer-f tena en Nebaref. &Len-
hotep, R » - serait le nom du prêtre chargé de faire la céré-
AwmA A
monie en l’honneur de l’esprit protecteur de l’inondation, qui porte
ici le nom de ^ Taatl^ Nebaref. La cérémonie à faire est
indiquée dans ce membre de phrase par le signe T dont le
phonétique est 1 ^3^, tena, et qui indique une fêle spéciale
du calendrier égyptien (3).
Enfin notre texte se termine par la phrase : « Texeb-(ï)f yet-hesep
(1) Ce canal avait son embouchure dans le Nil, en face de la localité moderne de
Kasr-Essayad.
X —+*—
(2) , uer, ordinairement x , se-uer, est le verbe qui signifie « faire la
cérémonie. » Peut-être faut-il ici corriger $. , en —h— et lire : S‘eneh
s-uerf, etc.
(3) M. Brugsch cite la fête de Tena comme éponyme du 7e et du 23e jour du mois
égyptien. V. Matériaux, etc., p. 57, pl. IV.
(h) Le mot teyeb, a déjà été indiqué par M. Brugsch dans le sens d'arroser
^ /v>wv'M
Géoçj., III, 26) ; il est écrit dans le passage qu’il traduit : A. . On trouve