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Revue archéologique — 12.1865

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Mortillet, Gabriel de: Sépultures anciennes du plateau de Somma (Lombardie)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0468

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464

REVUE ARCHEOLOGIQUE.

de la fibule, d’un bourrelet ovale très-allongé et arqué, formé d’une
feuille métallique remplie à l’intérieur d'une espèce de mastic
terreux. Les deux extrémités amincies de l’ovoïde sont ornées supé-
rieurement d’une série de lignes parallèles profondément gravées
en creux, n’enveloppant que la moitié de la circonférence, ce qui
fait que le dessous reste lisse. Le milieu de l’ovoïde reste aussi habi-
tuellement lisse dessus et dessous ; cependant, parfois, dessus la
lame métallique est percée d’un certain nombre de trous arrondis
formant trois lignes, remplis de petits boutons d’émail, espèce d’yeux
à deux ou trois teintes concentriques. Une seule fibule, que je pos-
sède, provenant de Giani, est toute gravée supérieurement ; au
centre il y a une troisième série de lignes parallèles creusées pro-
fondément, et entre les trois séries de lignes deux bandes formées
par des hachures fines, obliques, s’entrecroisant.

Au bout supérieur de l’ovoïde est fixée l’épingle qui, près du point
d’attache, se replie deux ou trois fois en spirale pour former ressort.

Le bout inférieur se prolonge en très-long appendice canaliculé
pour recevoir l’épingle et former l’agrafe ; ce canal est caractérisé
non-seulement par sa longueur, plus grande que celle du corps de la
fibule, mais encore par son extrémité, qui se termine en petite boule
supportant un petit disque aplati, semblable à une tête de style, ou
bien, plus rarement, une autre boule de moindre dimension.

Le second type de fibule est entièrement différent, sauf pour ce qui
concerne l’appendice canaliculé. 11 n’y a pas de corps de fibule pro-
prement dit. La fibule se compose simplement d’un fil de bronze
t replié au milieu tiois fois sur lui-même, comme pourrait le faire un
serpent, puis recourbé en rond une fois ; ces plissements constituent
tout à la fois le corps de la fibule et le ressort ; le fil de bronze s’ar-
rondit ensuite largement en demi-cercle et vient former l’aiguille ; à
l’autre bout il se soude à l’appendice canaliculé. Au milieu de l’arc
de cercle, entre le ressort et l’aiguille, se trouve une large rondelle,
pour arrêter l’étoffe du manteau.

Cette forme de fibule, beaucoup plus simple, était destinée aux en-
fants. En effet, dans le tombeau que j’ai fouillé la toute petite fibule
était de ce type, tandis que les deux grosses trouvées en même temps
appartenaient à l’autre type avec bourrelet ovoïde. Giani dit qu’il a
surtout trouvé le type filiforme dans le Galliasco et quelquefois dans
la Cornéliane.

Les autres objets en bronze sont :

Des rondelles très-minces, percées d’un trou au milieu, ornées au
repoussé de cercles concentriques ou de pointillé.
 
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