BIBLIOGRAPHIE.
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faites au Cambodge de ruines analogues aux grandes ruines du Mexique,
en venant, apporter de nouveaux éléments à la discussion, ne peut man-
quer de la rendre plus vive. Il est bon de se préparera la lutte en réunis-
sant autour de soi tous les matériaux du débat. X.
Les Trois grands peuples méditerranéens et le christianisme,
par Gustave d’EicimiAL. Br. in-8 de 48 p.
Ces quelques pages forment le premier chapitre d’un travail sur le
christianisme politique que M. G. d’Eichthal doit prochainement publier.
L’importance du sujet a déterminé l’auteur à en faire tirer d’avance quel-
ques exemplaires, afin de pouvoir dès maintenant soumettre ses idées à
l’attention des personnes que préoccupent les questions de réorganisation
politique et religieuse et qui croient qu’il faut chercher dans l’élude du
passé la solution de l’important problème que notre siècle paraît appelé à
élucider, sinon à résoudre. M. d’Eichthal s’est toujours distingué par l’ori-
ginalité et l’indépendance de ses idées; on sent, dans tout ce qu’il écrit,
un esprit profondément convaincu, et qui ne se laisse toucher que par le
côté le plus élevé des questions historiques, le côté social et religieux. On
ne peut que gagnera passer quelques instants avec lui. A. B.
Observations sur les principaux monuments et établissements publics de
Paris. Souvenirs d’un solitaire, Paris, A. Leleux, éditeur, rue de Larochel'ou-
cautd, h3, chaussée du Maine. 150 p., in-18.
Ce petit guide a pour auteur, sous le voile anonyme, un homme connu
et estimé des lecteurs du présent recueil, à savoir le fondateur et le pre-
mier éditeur de la Revue archéologique; éditeur aussi des Observations, aux-
quelles nous devons consacrer et consacrons quelques mots de notice. Ce
livret est le discours d’un cicérone qui accompagne le visiteur ou le pro-
meneur à travers Paris monumental. Le pont d’Austerlitz, les Gobelins, le
•lardin des Plantes et tous ses musées, Notre-Dame, l’Hôtel-Dieu, le Pelit-
Ponl, la Sainte-Chapelle, le musée de Cluny, la Sorbonne, le Collège de
Lrance, les Bibliothèques, l’École des Chartes, les Archives, le Louvre,
l’Observatoire, les Catacombes, etc., sont successivement passés en revue.
Ce qui distingue ce petit livre de ses congénères, c’est qu’il n’est pas un
pur exbibileur, muni de toutes les complaisances possibles. On retrouve
dans les appréciations l’homme qui a vu et qui sait; l’observateur qui a
ses idées propres; et l’ongle, parfois un peu acéré, du critique perce plus
d’une fois sous le doigt de l’indicateur. A. Y.
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faites au Cambodge de ruines analogues aux grandes ruines du Mexique,
en venant, apporter de nouveaux éléments à la discussion, ne peut man-
quer de la rendre plus vive. Il est bon de se préparera la lutte en réunis-
sant autour de soi tous les matériaux du débat. X.
Les Trois grands peuples méditerranéens et le christianisme,
par Gustave d’EicimiAL. Br. in-8 de 48 p.
Ces quelques pages forment le premier chapitre d’un travail sur le
christianisme politique que M. G. d’Eichthal doit prochainement publier.
L’importance du sujet a déterminé l’auteur à en faire tirer d’avance quel-
ques exemplaires, afin de pouvoir dès maintenant soumettre ses idées à
l’attention des personnes que préoccupent les questions de réorganisation
politique et religieuse et qui croient qu’il faut chercher dans l’élude du
passé la solution de l’important problème que notre siècle paraît appelé à
élucider, sinon à résoudre. M. d’Eichthal s’est toujours distingué par l’ori-
ginalité et l’indépendance de ses idées; on sent, dans tout ce qu’il écrit,
un esprit profondément convaincu, et qui ne se laisse toucher que par le
côté le plus élevé des questions historiques, le côté social et religieux. On
ne peut que gagnera passer quelques instants avec lui. A. B.
Observations sur les principaux monuments et établissements publics de
Paris. Souvenirs d’un solitaire, Paris, A. Leleux, éditeur, rue de Larochel'ou-
cautd, h3, chaussée du Maine. 150 p., in-18.
Ce petit guide a pour auteur, sous le voile anonyme, un homme connu
et estimé des lecteurs du présent recueil, à savoir le fondateur et le pre-
mier éditeur de la Revue archéologique; éditeur aussi des Observations, aux-
quelles nous devons consacrer et consacrons quelques mots de notice. Ce
livret est le discours d’un cicérone qui accompagne le visiteur ou le pro-
meneur à travers Paris monumental. Le pont d’Austerlitz, les Gobelins, le
•lardin des Plantes et tous ses musées, Notre-Dame, l’Hôtel-Dieu, le Pelit-
Ponl, la Sainte-Chapelle, le musée de Cluny, la Sorbonne, le Collège de
Lrance, les Bibliothèques, l’École des Chartes, les Archives, le Louvre,
l’Observatoire, les Catacombes, etc., sont successivement passés en revue.
Ce qui distingue ce petit livre de ses congénères, c’est qu’il n’est pas un
pur exbibileur, muni de toutes les complaisances possibles. On retrouve
dans les appréciations l’homme qui a vu et qui sait; l’observateur qui a
ses idées propres; et l’ongle, parfois un peu acéré, du critique perce plus
d’une fois sous le doigt de l’indicateur. A. Y.