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Revue égyptologique — 2.1881

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Nr. 2-3
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Revillout, Eugène: Statue d'un royal ministre, général de troupes Oer Tep de sa majesté: auprès de ses troupes
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Revillout, Eugène: Les affres de la mort, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0102

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64

Eugène Révillout.

Enfin, sur le socle, le nom du personnage est ainsi écrit :

«Le général, grand (oer) de sa majesté, à la tête des troupes, Peti iahititi.»

Dans notre travail sur les taricheutes et les choacliytes, paru dans la Zeitschrift de
M. Lepsids, nous avons longuement parlé de la traduction de par royal ministre.

Nous avons alors montré que les personnages portant ce titre étaient les premiers de l'em-
pire, (après la famille royale et le prince d'Ethiopie,) et qu'ils avaient toujours rang de
grand prince ( J^"^) e^ ^° compagnon royal ^jl ^ ^, tout en pouvant occuper, du reste,
les fonctions les plus variées. Les uns sont préposés aux finances, les autres au culte, les
autres à la maison royale, etc., etc.1 Celui-ci était à la tête de l'armée — ou, si l'on veut,
du ministère de la guerre. Les titres de jrV ^ ! ® f I , ou, d'une façon plus dé-
taillée de ^jjjf i^a^f I î^^^i/l! sont donc purement militaires et semblent désigner
le généralissime des armées égyptiennes, c'est-à-dire, comme on disait autrefois, le lieutenant
du roi près de ses armées.

Quant au nom de Peti iahititi2, il est aussi fort curieux en ce qu'il nous donne un
nouveau renseignement mythologique. On ne connaissait pas, je crois, jusqu'à présent, de
déesse nommée Iahititi; et cependant il n'y a plus de doute à avoir; car, d'une part le mot
Peti, le don, entre toujours en composition avec un vocable divin dans les noms propres ; et
d'une autre part le déterminatif de l'œuf suivi du t, montre qu'il s'agit d'une déesse. La déesse
Sahititi est donc à se rappeler, ainsi que le surnom divin composé Ptah yer hey-f dont je
ne connais pas d'autre exemple. On a seulement sur les sarcophages le génie yer hey-f, à
tête d'Ibis'.

LES AFFRES DE LA MORT.

(Suite3.)

Je citerai en première ligne le célèbre apocryphe copte de la vie de St. Joseph dont
la rédaction primitive est certainement égyptienne et gnostique, ainsi que le prouve le texte
thébain rapporté par moi de ma mission1 d'Italie, texte qui paraît être l'original, de plus en
plus modifié, dans le sens orthodoxe, d'abord par la version memphitique publiée également par
moih, puis par la version arabe qu'ont fait connaître Wallin6 et Tillot. Dans cet apocryphe

1 Nous publierons bientôt à ce sujet un travail spécial.

2 Ce nom se trouve sans ses déterminatifs îtîtî IT1 °~ mt dans 'e monument C 113, reproduit

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par M. Pœbbet, Etudes iii, p. 3(>. M. Piereet fait remarquer (ibid. p. 148), que ce nom doit être d'origine
étrangère. Cette remarque doit s'appliquer à la déesse Sahatet.

3 Voir Revue, 1880, p. 139 et suiv.; 1881, p. 18 et suiv.
1 Voir mes Apocryphes cojytes, p. 28 à 42.

5 Ibidem, p. 43 et suiv.

0 Voir la notice de Tillot, Codex Apocryphus Novi Teslamenli, p. XV et suiv.
 
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