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Revue égyptologique — 2.1881

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Nr. 2-3
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Revillout, Eugène: L' antigraphe des luminaires
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Revillout, Eugène: Entretiens philosophiques d'une chatte éthiopienne et d'un petit chacal Koufi, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0121

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Entretiens philosophiques d'une chatte et d'un chacal.

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sins et le soin du luminaire de l'autel1» n-^coop nqn^stR2 m» t^ioikhcic imAcns-THpm *n
npooiruj mhç^êc .w.ne^Trci&eTHpion 3. Comme nous l'avons montré dans le précédent numéro,
p. 36, ce lieu saint de Saint-Phébamon de Djême, dans lequel on consacrait, comme hiéro-
dules, tant d'enfants, succédait directement au sanctuaire d'Amenhotep de Djême dont nous
possédons la charte de fondation, destinant également une multitude de hiérodules à des
soins semblables.

Dans la chapelle d'Astarté, le personnel chargé des luminaires était beaucoup moins
considérable. Il se composait, sous Philométor, de Ptolémée Glaucias et de quelques reclus;
du temps de la requête d'Héreius, d'un homme appelé Téos. C'était à Téos que Patot devait,
chaque année, faire la livraison de l'huile Tekem (Kiki) qu'Héreius avait payée, et c'est lui
aussi que le papyrus semble désigner par les mots : « celui qui prépare les huiles et toute
chose ...»

Quant aux 25 argenteus déjà soldés par Héreius et au sujet desquels il avait une
contestation avec Hesmen, fils d'Hor — convoqué par lui au tribunal de l'épistate — ils
paraissent se rapporter à la même atfaire. Mais les lacunes empêchent de bien saisir le lien.
Nous voyons seulement que les gardiens de l'Astarteium, Patot et Téos, avaient rendu sur
cela un témoignage conforme à celui d'Héreius.

Après la date de notre pièce venait primitivement un second paragraphe formant post-
scriptum. Mais ce paragraphe a été effacé avec soin et très volontairement dans l'antiquité
même — nous ne savons pour quel motif. Nous y distinguons seulement qu'il y était ques-
tion d'une nouvelle somme de 350 argentens.

ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES
D'UNE CHATTE ÉTHIOPIENNE ET D'UN PETIT CHACAL KOUFL

(Suite*.)

Apologue du lion et des chacals.

Dans un précédent article, nous avons donné une idée générale de ces entretiens jus-
qu'au point où commence la partie moins abstraite de la conversation, partie toute émaillée
d'apologues. Nous avons aujourd'hui à reproduire le premier de ces apologues et à faire voir
les liens qui le rattachent aux précédentes thèses philosophiques. Nous allons, pour cela, re-
prendre un peu plus haut et examiner de plus près et mot à mot deux des pages dont nous
avons seulement esquissé la physionomie, d'une façon vague, et qui sont peut-être les plus
importantes du livre.

1 A'oir mon ouvrage : Papyrus copies — Actes et contrats des musées de Boulaq et du Louvre, p. ne.

2 On trouve les correspondants démotiques de coçjs et moscr (ainsi réunis) dans le Roman de Setna,
p. 140 de mon édition : Tri hir n-pei es-sahr es-nodj%, l'appartement hien balayé et bien lavé. C'est ainsi qu'on
doit traduire ce passage. Cfr. Peyk, Dict., p. 134 et 225; Brugsch, Dict., p. 1280 et 1281.

3 C'est le correspondant de cette expression hiéroglyphique ®|1 g\ |1 Brugsch, Dict., p. 1008.
* Voir la Revue, année 1880, p. 153 et suiv.

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