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Revue égyptologique — 2.1881

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Nr. 2-3
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Brugsch, Heinrich: Le mot grec synnaos écrit hiéroglyphiquement
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Stern, Ludwig: Quelques poids égyptiens et assyriens: lettre de M. Stern à M. Revillout sur des poids provenant d'Égypte et récemment entrés au Musée égyptien de Berlin
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https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0209

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Le mot grec sttnnaos écrit hiéroglyphiquement.

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les textes gravés sur les murailles des temples de Dendera, d'Edfou et de Philae pour indi-
quer la société des divinités, ou comme les mêmes textes les appellent également, les ^
paut. Un heureux moment m'a ouvert les yeux pour reconnaître l'origine étrangère de cette
appellation. Le mot hiéroglyphique sauins, sauns, saunss, saunsn qui dans la langue et dans
l'écriture des hiéroglyphes n'offre aucun sens, présente la simple transcription du mot grec
cùvvaoç. On sait que ce terme servait à désigner les dieux rivvaoi des temples égyptiens, qui
s'y trouvaient vénérés auprès de la divinité principale (le ■/:jp:û-.7.-.oq 6s6; des textes) des mêmes
sanctuaires. C'est ainsi que la déesse Hathor, à Dendera, est surnommée o —I (— vlw
v\ li'i saut âmut saunos ntr, «l'or parmi ]«s cùvvao'. dieux» (Dumichen, liesult., 21, 10).

La même déesse est qualifiée: , " NT ^ |ll u,'-s'aft àmut saunos ntr,

«la plus puissante parmi les dieux tjùvvaoi» (1.1. 26, 16). m X/li

o 1111-^1^-^=1 EL-h—

iH III skn-nâ ntr mes-nâ ntrt urh-nà saunoss ntr, «j'ai oint les dieux, j'ai oint les déesses,
j'ai oint les dieux cùvvac; (Dùmichen, Temp. Insch., 71, col. 3). En étudiant les textes, on fera
la remarque que ce mot saunos avec ses variantes occupe toujours la seconde place après les
grandes divinités, c'est-à-dire qu'il correspond exactement au sens intime du mot grec rir/oaq.
Les s6vvaoi 0so{ jouent un rôle particulier dans l'épigraphie grecque d'Egypte. Les inscriptions
dédicatoires qui ornent les pylônes, les temples et d'autres constructions exécutées en l'hon-
neur des divinités égyptiennes, ne manquent jamais de rappeler les wvvaot 6îcî après avoir
cité le nom d'une divinité principale quelconque à laquelle ils appartiennent. C'est ainsi que j
les Tentyrites érigèrent le pylône du sud de Dendera : "Iaist 6câ ptsyis-rfl -/.a! toTç ouvvcéoiç OîoT
d'après le texte grec gravé sur ce monument.

H. Brugscii.

QUELQUES POIDS ÉGYPTIENS ET ASSYRIENS.

Lettre de M. Stern à M. Revillout sur des poids provenant d'Egypte et récemment entrés

au Musée égyptien de Berlin.

Monsieur et cher collègue

Je réponds avec plaisir à votre invitation à vous donner une notice sur les poids antiques
inédits qui sont entrés depuis peu dans notre Musée égyptien, en vous faisant connaître les
résultats de l'examen auquel j'ai soumis ces objets. Si cette publication ne peut jeter aucune
nouvelle lumière sur la question métrologique, elle servira pourtant à compléter les matériaux
recueillis avec tant de soin par M. Schillbach '.

Il s'agit d'abord d'une série de 14 poids de plomb qui proviennent, d'après le dire de
M. Brugsch à qui le musée doit cette acquisition, d'Alexandrie. On est tenté d'attacher à
ces plombs une haute importance, parce qu'ils appartiennent à une même suite de poids qui
s'étend de la mine à la fraction de la drachme. Toutes ces pièces ont la forme quadrilatère
si vulgairement clioisie pour les poids par les anciens.

1 Voir Annali delV instituto di corrispondenza archeolo'jica, 1805, XXXVII, p. 1G0 et Slliv.

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