Revue bibliographique. 279
avoir ainsi : «12 pour 2U,, 16 pour 2/10, 20 pour Vio, 21 Pour Vio, 22 Pour 2/in> 23 Poul' Vio, 2± pour 2/]0)
»25 pour 2/io>-
D'après l'ancienne assimilation faite par M. Birch entre le ww. ten ou outen et la mine, M. Droysen
iïïïïti
eu vient donc à dire : «Le talent de cuivre, kerker, comme on peut se permettre de le nommer avec les
«papyrus démotiques pour le distinguer du talent d'argent^, se partage décimalement en ten, ket, sekel, drachmes
»de la manière suivante:
«1 kerker = GO ten = 600 ket = 1500 sckels = 6000 drachmes
«Le ten vaut donc ... 10 ket = 25 sekels = 100 drachmes
«Le ket vaut.............. 2 sekels >/, = 10 drachmes.»
Quant aux poids de ces drachmes de cuivre, M. Droysen les admet, comme moi, similaires à ceux
des drachmes d'argent. De là ce second tableau:
« 1 drachme de cuivre pèse 3 gr. 57
«4 drachmes de cuivre pèsent 14 gr. 28, formant 1 sekel
«10 drachmes de cuivre pèsent 35 gr. 7, formant 2 sekels »/2 = 1 ket
«20 drachmes de cuivre pèsent 70 gr. 14, formant 5 sekels = 2 ket.»
M. Droysen construit en conséquence le tableau suivant, comme représentant l'état primitif du mon-
nayage lagide «lors de son établissement vers l'an 300 avant J.-Chr.», c'est-à-dire lorsque la proportion
était de 1 à 20 :
cuivre
argent
drachme
poids
sekel
ket
ten
kerker drachme
poids
1
3 gr.
37
VîO
0 gr.
17
2
7 gr.
14
VlO
0 gr.
35
4
14 gr.
20
1
V.
0 gr.
71
10
35 gr.
70
2VS
1
Vi
1 gr.
78
20
71 gr.
40
5
2
1
3 gr.
57
100
357 gr.
25
10
1
5
17 gr.
85
1000
3570 gr.
250
100
10
50
178 gr.
50
6000
21420 gr.
1500
600
60
1 300
1071 gr.
Enfin M, Droysen assimile le cuivre historique avec la proportion de 1 à 20 au cuivre isonome des
papyrus grecs et le cuivre de 1 à 120 au cuivre dont le change (ou nXkayn). Le cuivre isonome pourrait être
selon lui représenté par la pièce de 70 à 72 gr. (l'argenteus de cuivre) qu'il croit fort à tort être la plus
grosse du monnayage égyptien de cuivre. «On peut admettre, poursuit-il, qu'à la trapera royale chaque
» cours du x«*ou ouaXXa-p) était affiché. Quand il y avait : 16 pour 2/l0, la proportion était de 80 à 1, et il
» était payé 4X20 kerker pour un talent d'argent. La multiplication par 20 donne les degrés de cette
» échelle pour un talent d'argent. >•
La formule signifie pour un talent d'argent en cuivre
kerker
sekel
drachmes
3 X 20
10 ;
1 2/
60
90,000
360,000
4 X 20
16 i
l Vio
80
120,000
480,000
5 X20
20 i
i Vio
100
150,000
600,000
5'/4 X 20
21 i
1 VlO
105'
157,500
630,000
53/4 X 20
23 i
l VlO
115
172,500
090,000
6 X 20
24 i
t VlO
120
180,000
720,000
6V4 X 26
25 i
l 2/io
125
187,500
750,000
Tel est l'ensemble du système de M. Droysen rendu le plus exactement possible. On voit qu'il ne
repose fondamentalement que sur des suppositions gratuites. M. Droysen serait bien embarrassé pour nous
montrer un seul papyrus démotique indiquant l'une des proportions 10 pour *fitt 16 pour 2/,„, 20 pour Vio,
21 pour Vio, 23 pour 2/10, 25 pour Vio- Tous ceux donnent une proportion (c'est-à-dire tous ceux qui
concernent la monnaie de cuivre depuis l'établissement de l'étalon de cuivre et de l'isonomie des drachmes, des
sekels, des argenteus et des talents de cuivre et d'argent), nous indiquent seulement la proportion 24 pour 2/10,
c'est-à-dire 1 à 120, qui était la proportion légale déjà constatée par MM. B. Peyron, Leemans et Lumbroso dans
les papyrus grecs. Quant au wnaaa équivalant à la mine et dont le dixième ou ket serait un décadrachme,
Fïïïïl
il ne peut plus en être question depuis le beau travail que 31. Chabas a publié sur l'outen et le kati dans
1 Le mot kerker, comme m" ou cTIilCiop. désigne toute espèce de talent, c'est-à-dire le poids d'un talent, soit de cuivre, soit
d'argent, soit d'or, etc.
avoir ainsi : «12 pour 2U,, 16 pour 2/10, 20 pour Vio, 21 Pour Vio, 22 Pour 2/in> 23 Poul' Vio, 2± pour 2/]0)
»25 pour 2/io>-
D'après l'ancienne assimilation faite par M. Birch entre le ww. ten ou outen et la mine, M. Droysen
iïïïïti
eu vient donc à dire : «Le talent de cuivre, kerker, comme on peut se permettre de le nommer avec les
«papyrus démotiques pour le distinguer du talent d'argent^, se partage décimalement en ten, ket, sekel, drachmes
»de la manière suivante:
«1 kerker = GO ten = 600 ket = 1500 sckels = 6000 drachmes
«Le ten vaut donc ... 10 ket = 25 sekels = 100 drachmes
«Le ket vaut.............. 2 sekels >/, = 10 drachmes.»
Quant aux poids de ces drachmes de cuivre, M. Droysen les admet, comme moi, similaires à ceux
des drachmes d'argent. De là ce second tableau:
« 1 drachme de cuivre pèse 3 gr. 57
«4 drachmes de cuivre pèsent 14 gr. 28, formant 1 sekel
«10 drachmes de cuivre pèsent 35 gr. 7, formant 2 sekels »/2 = 1 ket
«20 drachmes de cuivre pèsent 70 gr. 14, formant 5 sekels = 2 ket.»
M. Droysen construit en conséquence le tableau suivant, comme représentant l'état primitif du mon-
nayage lagide «lors de son établissement vers l'an 300 avant J.-Chr.», c'est-à-dire lorsque la proportion
était de 1 à 20 :
cuivre
argent
drachme
poids
sekel
ket
ten
kerker drachme
poids
1
3 gr.
37
VîO
0 gr.
17
2
7 gr.
14
VlO
0 gr.
35
4
14 gr.
20
1
V.
0 gr.
71
10
35 gr.
70
2VS
1
Vi
1 gr.
78
20
71 gr.
40
5
2
1
3 gr.
57
100
357 gr.
25
10
1
5
17 gr.
85
1000
3570 gr.
250
100
10
50
178 gr.
50
6000
21420 gr.
1500
600
60
1 300
1071 gr.
Enfin M, Droysen assimile le cuivre historique avec la proportion de 1 à 20 au cuivre isonome des
papyrus grecs et le cuivre de 1 à 120 au cuivre dont le change (ou nXkayn). Le cuivre isonome pourrait être
selon lui représenté par la pièce de 70 à 72 gr. (l'argenteus de cuivre) qu'il croit fort à tort être la plus
grosse du monnayage égyptien de cuivre. «On peut admettre, poursuit-il, qu'à la trapera royale chaque
» cours du x«*ou ouaXXa-p) était affiché. Quand il y avait : 16 pour 2/l0, la proportion était de 80 à 1, et il
» était payé 4X20 kerker pour un talent d'argent. La multiplication par 20 donne les degrés de cette
» échelle pour un talent d'argent. >•
La formule signifie pour un talent d'argent en cuivre
kerker
sekel
drachmes
3 X 20
10 ;
1 2/
60
90,000
360,000
4 X 20
16 i
l Vio
80
120,000
480,000
5 X20
20 i
i Vio
100
150,000
600,000
5'/4 X 20
21 i
1 VlO
105'
157,500
630,000
53/4 X 20
23 i
l VlO
115
172,500
090,000
6 X 20
24 i
t VlO
120
180,000
720,000
6V4 X 26
25 i
l 2/io
125
187,500
750,000
Tel est l'ensemble du système de M. Droysen rendu le plus exactement possible. On voit qu'il ne
repose fondamentalement que sur des suppositions gratuites. M. Droysen serait bien embarrassé pour nous
montrer un seul papyrus démotique indiquant l'une des proportions 10 pour *fitt 16 pour 2/,„, 20 pour Vio,
21 pour Vio, 23 pour 2/10, 25 pour Vio- Tous ceux donnent une proportion (c'est-à-dire tous ceux qui
concernent la monnaie de cuivre depuis l'établissement de l'étalon de cuivre et de l'isonomie des drachmes, des
sekels, des argenteus et des talents de cuivre et d'argent), nous indiquent seulement la proportion 24 pour 2/10,
c'est-à-dire 1 à 120, qui était la proportion légale déjà constatée par MM. B. Peyron, Leemans et Lumbroso dans
les papyrus grecs. Quant au wnaaa équivalant à la mine et dont le dixième ou ket serait un décadrachme,
Fïïïïl
il ne peut plus en être question depuis le beau travail que 31. Chabas a publié sur l'outen et le kati dans
1 Le mot kerker, comme m" ou cTIilCiop. désigne toute espèce de talent, c'est-à-dire le poids d'un talent, soit de cuivre, soit
d'argent, soit d'or, etc.