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Revue égyptologique — 2.1881

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Nr. 2-3
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Revillout, Eugène: Correspondance numismatique
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https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0353

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Correspondance numismatique.

315

«P. 212, 1. 10, avant la fin : Probable plutôt que possible? Le 0 se trouve aussi sur les médailles
» d'Arsinoë Philadelphe.

«P. 215, L 11. Voir la note a, p. 211 '.

«P. 215, dernière ligne. Il y a au Musée de la Haye2 un double de la fameuse médaille de Phflo-
»métor à son nom. Est-ce que vous avez pensé à cela?

«P. 21G, 1. 25. Je ne vois que la tige de blé, pas de palme3.

«Ici, avant dernier paragraphe : Ces pièces sont, je pense, assurément d'Epiphanc*.»
Puis, quelques jours plus tard :

«.....Dans les pages ci-incluses, je n'ai rien à proposer, qu'une modification de l'hypothèse, p. 233,

»1. 9, à propos des pièces dionysiaques avant Philopator. Pour moi, ces pièces sont commômoratives de ce
»Ptolémée : et les plus anciennes et les plus rares, de son règne; les autres, de ses successeurs jusqu'à
«Physcon et même des deux fils de celui-ci.

«Quant aux médailles de cuivre de Ptolémée Premier sans nom, je serai fort content d'en voir
«l'empreinte. Je suis parfaitement d'accord avec le savant conservateur de Berlin, excepté sur ces deux
» points : 1° les pièces sans inscription; 2° les pièces au nom de Ptolémée sans titre. Les pièces de cette
«espèce au Musée sont des autonomes ou plutôt quasi autonomes des villes de Chypre aux têtes des
» déesses chypriotes et à l'aigle. J'ai remarqué que les pièces à la tête ammonienne jeune et à l'aigle en
«général ne portent que ITFOAEMAIOY; mais, après un sérieux examen, je me suis convaincu que cela est
»dû à l'état fruste et qu'on doit lire BA21AEQZ partout dans cette classe. Cependant peut-être il y a-t-il une
«autre classe que je ne connais pas.

«Je suis en train de faire une sérieuse étude do votre liste des monnaies en enivre, et je vous en
«reparlerai dans une prochaine lettre5.»

A propos des principales questions posées dans cette dernière lettre, j'ai aussittô répondu :

«Monsieur et cher ami, Ce n'est pas d'après une communication verbale de M. Frikdlaxdkh, mais d'après
» l'examen du classement do sa collection que j'ai donné le résumé en question. Selon ce classement, les mé-
«dailles, telles qu'elles se présentaient, comprenaient, après les médailles au nom d'Alexandre, des médailles
«sans nom, d'autres qui paraissent ne contenir que IITOAEMAIOr, d'autres enfin avec DTOAEMAIOÏ BASIAEÛS.
« C'est cet ensemble qui nous avait paru remarquable et dont nous avons exprimé notre admiration à M. Fuied-
»landeb. M. Eriedlander nous a alors renvoyé à son ancien article. Mais, encore une fois, ce n'est pas
«d'après une communication verbale de lui, c'est d'après notre appréciation de son classement que j'ai
«parlé; et maintenant je ne puis vérifier. Les médailles alexandro-ptoléinaïques de la première période lagide,
«qui se trouvent au début des cuivres de Berlin, appartiennent à trois séries : La première a la tête
«d'Alexandre (en Bacchus) avec la peau d'éléphant; la seconde une tête jeune imberbe, diadémée, avec
«deux grosses boucles de cheveux retombant en avant sur ce diadème et une troisième boucle, entre les
» deux, faisant saillie et rejettée en arrière. (Je vous envoie ci-contre deux représentations de ce type d'après
«des médailles de la Bibliothèque Nationale.) C'est dans cette seconde série que se trouvent successive-
«ment : 1° celles qui portent le nom AAEEANAPOV; 2° celles qui ne paraissent porter aucun nom; 3° celles
«qui portent IITOAEMAIOV; 4° celles qui portent OTOAEMAIOÏ BASIAEOS. (Au revers aigle sur un foudre
«accompagné de marques variées.)

«La troisième série de Berlin a pour empreinte une figure semblable à celle de Soter. (Il est vrai
«que Magas ressemblait beaucoup à son père.)

« Quant à la série avec Amon cornu et barbu, elle ne se trouve pas dans cette série du classement
» de Berlin. Mille remerciements de vos excellentes lettres. J'attends avec impatience la nouvelle lettre, que
» vous m'annoncez. »

M. Poole me répondit:

«Monsieur et cher ami, Mille pardons de cette réponse tardive à votre dernière aimable lettre. Je
«saisis chaque moment libre pour faire l'étude de la partie métrologique d'après les médailles, partie sur
«laquelle j'espère vous écrire dans peu de jours. Quant aux médailles dont vous m'avez bien voulu donner
«votre avis, je suis sûr que celles de la deuxième classe de Berlin doivent toujours porter l'inscription

d'une ville : c'est qu'on le rencontre, accompagné ('gaiement pour emblème ilu même fer de lance, non-seulement sur des monnaies à
date incertaine, mais sur des pièces portant l'indication formelle de règnes très distants l'un de l'autre, ceux de Philadelphe et
d'Epiphane.

1 C'cst-a-dire la note relative aux médailles qui, portant MH et N, peuvent être considérées comme datées des années 48 et 50.

1 Nous avons parlé du Musée de La Ha3"c par ouï-dire et il se peut qu'il y ait eu confusion entre Épiphano et Philométor.

3 Après nouvel examen à la loupe des pièces les mieux conservées, nous pensons maintenant que ce que nous prenions pour
une palme distincte (parce qu'elle ressemble beaucoup aux palmes portées par des aigles sur d'autres médailles) est la continuation de
la tige de blé jusque sur l'épaule de l'aigle.

* Telle est aussi notre opinion.

5 Dans ses lettres postérieures, M. Poole me dit qu'il continue toujours ce travail, mais il ne l'a pas achevé. Malheureusement,
mon numéro est déjà si en retard que je ne puis attendre. Ce sera pour un prochain numéro.

40*
 
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