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Instytut Sztuki (Warschau) [Hrsg.]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Hrsg.]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki — 40.1978

DOI Artikel:
Łapiński, Adam: "Wystawienie zwłok św. Wojciecha" w drzwiach gnieźnieńskich: próba określenia roli sceny w programie ikonograficznym zabytku
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https://doi.org/10.11588/diglit.48233#0113

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„WYSTAWIENIE ZWŁOK ŚW. WOJCIECHA” W DRZWIACH GNIEŹNIEŃSKICH

lecz przyjdą po łaskę i zakołaczą do bram Kościo-
ła. Funkcja realna warunkuje funkcję symboliczną
— napisał Janusz Pasierb w odniesieniu do drzwi
kościelnych — wejście do budynku kościelnego sym-
bolizowało wejście do Kościoła46. Podobnie, sądzić
można, uchwycenie pierścienia antaby posiadało wa-
lor symboliczny — oznaczało kołatanie do bram Ko-
•16 PASIERB, Próba syntezy..., o.c., s. 240.

ścioła i stanowiło zadeklarowanie woli oddania się
pod jego opiekę. Oczywiście należy zdawać sobie
sprawę, że i ta, wydawałoby się ściśle religijna funk-
cja rozpatrywanych elementów dekoracji Drzwi
Gnieźnieńskich, podporządkowana była szeroko ro-
zumianym celom kościelno-państwowej polityki w
ramach jeszcze szerzej ipojętej europejskiej polityki
krucjatowej.

EXPOSITION DE LA DŹPOUILLE DE SAINT ADALBERT

DE LA PORTE SCULPTEE DE GNIEZNO

TENTATIYE DE SITUER LA SCENE DANS LE PROGRAMME ICONOGRAPHIQUE DE L’ENSEMBLE

La scene N° XV qui constitue la (dominantę du
battant droit de la Porte de Gniezno, contrairement
a la plupart des autres, ne se rattache a aucune
source ecrite, ce qui rend difficile son interpreta-
tion et la definition de ses composantes. Plusieurs
ouvrages consacrćs a la Porte de Gniezno entre-
voyaient, soit dans la scene entiere, soit dans cer-
tains de ses motifs, un reflet 'du culte des peuples
Baltes, sans pourtant preciser davantage ces sup-
positions et sans leur donner une motivation suffi-
sante. Deux parmi ces motifs, a savoir: la tete em-
palee ■ et Foiseau perche au sommet du buisson, se
repetent dans la litterature hagiographiąue medie-
vale, il est donc probable que c’est la qu’il faudrait
en rechercher le modele. Deux autres motifs cepen-
dant: Farbce et 1’echafaudage sur leauel repose la
depouille du Saint, echafaudage dont on trouve des
traces dans des donnees ethnographiques, semblent
en effet remonter aux pratiąues religieuses des peu-
plades paiennes. L’auteur de 1’article apporte assez
de preuves pour qu’on puisse croire avec lui que
1’auteur du programme iconographique de la Porte
de Gniezno, probablement un ecclesiastiąue attache
au centre de mission de Gniezno, donc au courant
des pratiques paiennes, connaissait bien cette cou-
tume et l’avait depeinte, avec nombre de details, a
Fombre de 1’arbre sacre des Baltes. Cet arbre, re-
connu depuis longtemps par les historiens comme
chene, est couvert de feuilles, ce qui, sous notre
climat, le jour du martyre de Saint Adalbert etait
parfaitement impossible. Son role est donc celui de
symboliser d’une part le culte paien, des Prusses
(allusion probable au celhbre chene vert de Romo-
we) et d’autre part 1’idee chretienne de la Passion.

Dans la seconde partie de 1’article une tentative
a ete faite de situer la scene ainsi conęue dans 1’en-
semble du programme iconographique de la Porte.
Les donnees historiąues permettent de considerer ce
programme comme complexe et profondement enra-
cine dans la realite politique et sociale du douzieme
siecle polonais. La tache principale que la scene en
question avait a remplir etait de mobiliser la soli-
darite nationale contrę les Prusses ennemis, afin de
renforcer et d’etendre les frontieres de la Pologne
feodale. On ne saurait oublier que le moment etait
celui des croissades et d’autres entreprises ayant
pour but de christianiser les derniers peuples paiens
d’Europe.
L’autre tache consistait dans la consolidation de
la foi chretienne chez les masses populaires polo-
naises. II s’agissait de leur rendre odieuses les for-
mes suryecues de la vieille religion, formes qui
existaient pourtant encore dans la culture populaire
et, bien entendu, chez les Prusses barbares. II s’agit
donc d’un anti-modele et cet anti-modele se trouve
confronte, dans la Porte de Gniezno, a la Scene No
IV, placee a cóte et prónant un modele positif a
suivre.
Dans les deux scenes sont places des heurtoirs,
typiques pour Fart roman, heurtoirs qui, au Moyen-
Age, a cóte de leur caractere simplement utilitaire,
jouaient aussi un certain role symbolique. Symboles
juridiques et — comme les donnees citees par Fau-
teur le prouvent — religieux aussi, ils soulignaient
la politique d’integration de FEglise et de FEtat, ils
parlaient de la vocation apostolique de FEglise qui
ouvre ses portes aussi bien aux proselytes qu’aux
paiens.

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