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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 18.1878

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Nr. 2
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Duranty, Edmond: Les écoles étrangères de peinture, [2]: exposition universelle
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https://doi.org/10.11588/diglit.22838#0174

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LES ÉCOLES ÉTRANGÈRES DE PEINTURE.

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plus que chez tous les autres, et, s’il est lourdement étrange dans cer-
taines toiles, il est plus heureux ailleurs; son Steppe brûlé par le soleil,
cette habile et expressive modulation de tons jaunes, fins et nets est
d’un peintre, et son Paysage finlandais, bien que d’une coloration
opaque, a des harmonies inattendues qui ne sont point vulgaires. Le
Lointain boisé du baron KIodt révèle un sentiment délicat et une obser-
vation personnelle. Il y a de la vigueur dans la Forêt neigeuse, ensan-

LES PAUVRES DE LA PLAGE, PAR M. ISRAËL S.

(Croquis de l’artiste.)

glantée par le soleil couchant, de M. Klever, dont se rapproche la forêt
rouge de M. Wolkof. Les Blés de Mme Junge sont un fort gentil paysage,
et le Pâturage finlandais de M. Linsholm y répond par sa note calme et
juste. M. Chichkine n’est pas très-sensible aux tons fins et distingués,
mais il y a une impression du silence et de la tristesse des forêts dans
ses toiles, où le terrain se développe nettement. Son ami, 1\I. Kramskoï,
qui a peint son portrait, a exprimé avec une coloration sourde, mais avec
un accent assez ferme, le type slave dans le Portrait du comte Tolstoï,
écrivain connu. M. Pérof se rattache à ces deux artistes ; son Oiseleur
et son Pêcheur êi la ligne, où les détails sont fort poussés, tirent leur
valeur, non du charme pittoresque, mais de leur dessin attentif.
 
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