EXPOSITION UNIVERSELLE
LES ÉCOLES ÉTRANGÈRES DE PEINTURE1
(suite et fin.)
SUISSE
ans être nombreux, puisqu’ils ne com-
prennent guère qu’une centaine d’ou-
vrages de sculputre et de peinture ;
sans même que leur valeur tranche
sur la moyenne des autres expositions
par l’originalité de l’invention, de la
pratique ou du caractère, les envois
de la Suisse, à l’Exposition universelle,
n’en présentent pas moins à la cri-
tique des éléments de discussion et
d’étude d’un sérieux intérêt.
A ne prendre seulement que la question de mesure dans laquelle
l’action de l’État s’exerce, chez nos voisins, à l’endroit des beaux-arts, ou
celle de l’utilité même de ces rapports, et cette autre, encore si obscure,
des conditions nouvelles que semblent devoir imposer aux arts plas-
tiques les mœurs, les goûts, les tendances des sociétés républicaines,
l’exposition de la Suisse soulèverait déjà, on le voit, plus d’un curieux
problème.
Mais, strictement limité à la constatation de l’état présent de l’art
chez les diverses nationalités représentées au Champ de Mars, notre
cadre nous interdit de toucher à ces questions autrement que pour en
indiquer sommairement la nature et la portée.
I. Gazette des Beaux-Arts, 2e période, t. XVIIÎ, p, 398.
LES ÉCOLES ÉTRANGÈRES DE PEINTURE1
(suite et fin.)
SUISSE
ans être nombreux, puisqu’ils ne com-
prennent guère qu’une centaine d’ou-
vrages de sculputre et de peinture ;
sans même que leur valeur tranche
sur la moyenne des autres expositions
par l’originalité de l’invention, de la
pratique ou du caractère, les envois
de la Suisse, à l’Exposition universelle,
n’en présentent pas moins à la cri-
tique des éléments de discussion et
d’étude d’un sérieux intérêt.
A ne prendre seulement que la question de mesure dans laquelle
l’action de l’État s’exerce, chez nos voisins, à l’endroit des beaux-arts, ou
celle de l’utilité même de ces rapports, et cette autre, encore si obscure,
des conditions nouvelles que semblent devoir imposer aux arts plas-
tiques les mœurs, les goûts, les tendances des sociétés républicaines,
l’exposition de la Suisse soulèverait déjà, on le voit, plus d’un curieux
problème.
Mais, strictement limité à la constatation de l’état présent de l’art
chez les diverses nationalités représentées au Champ de Mars, notre
cadre nous interdit de toucher à ces questions autrement que pour en
indiquer sommairement la nature et la portée.
I. Gazette des Beaux-Arts, 2e période, t. XVIIÎ, p, 398.