LA CÉRAMIQUE FRANÇAISE AU TROCADÉRO. 759
la mode, s’inspirant tantôt de Ne vers pour des pièces exceptionnelles à
figures, comme celles exposées par M. Baudry; tantôt de Delft, comme
dans le plateau appartenant à M. Dupont-Auberville. Ce plateau, imitation
d’émail chinois à fond noir avec ornements en relief et polychromes,
mérite, nous le croyons, une attention toute spéciale par sa rareté.
Puis viennent les scènes galantes ou champêtres, les bergers à la
PLAT DE ROUEN A DÉCOR JAUNE SUR FOND VIOLET.
(Collection de M. Maillet du Boullay. )
Florian, les décors à trophées, à carquois, à la corne, qui inclinent vers
la décadence marquée, mais qui cependant attestent encore un art élevé.
Le Musée céramique de Rouen, MM. de Liesville, Dupont-Auberville,
Gaston Le Breton et Le François nous offrent dans leurs collections si
complètes de nombreux spécimens de ces pièces dites « décor ferronnerie,
décor rocaille », qui mènent la fabrique de Rouen jusqu’à la Révolution,
dont les emblèmes égalitaires semblent peu toucher les artistes rouen-
nais qui disparaissent et laissent tomber dans le néant cette fabrique
la mode, s’inspirant tantôt de Ne vers pour des pièces exceptionnelles à
figures, comme celles exposées par M. Baudry; tantôt de Delft, comme
dans le plateau appartenant à M. Dupont-Auberville. Ce plateau, imitation
d’émail chinois à fond noir avec ornements en relief et polychromes,
mérite, nous le croyons, une attention toute spéciale par sa rareté.
Puis viennent les scènes galantes ou champêtres, les bergers à la
PLAT DE ROUEN A DÉCOR JAUNE SUR FOND VIOLET.
(Collection de M. Maillet du Boullay. )
Florian, les décors à trophées, à carquois, à la corne, qui inclinent vers
la décadence marquée, mais qui cependant attestent encore un art élevé.
Le Musée céramique de Rouen, MM. de Liesville, Dupont-Auberville,
Gaston Le Breton et Le François nous offrent dans leurs collections si
complètes de nombreux spécimens de ces pièces dites « décor ferronnerie,
décor rocaille », qui mènent la fabrique de Rouen jusqu’à la Révolution,
dont les emblèmes égalitaires semblent peu toucher les artistes rouen-
nais qui disparaissent et laissent tomber dans le néant cette fabrique