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Revue archéologique — 12.1865

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Galles, René: Fouilles du tumulus du Moustoir Carnac: rapport à la Commission de topographie des Gaules
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https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0033

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FOUILLES DT TUMULUS DU MOUSTOIR-CARNAB.

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fouille, qui couronne nos travaux de l’année, a amené des idées nouvelles sur ces mo-
numents dits celtiques de notre pays. Je ne crains pas de répondre affirmativement.

Dans sa réponse à M. de Caumont, la Société polymatique du Morbihan , au mois
de décembre 1863, admettait cette proposition : La sépulture par incinération s’est
rencontrée plus fréquente que la sépulture par inhumation, dont nous ne connaissons,
jusqu’ici, qu’un exemple, Tumiac; cette observation est en désaccord avec celle de
M. Alexandre Bertrand, qui avance que les chambres funéraires des tumulus de l’ouest
renferment plus souvent des corps ensevelis que des corps incinérés.

M. Rigout a démontré, en faisant l’analyse des ossements trouvée dans la sépulture
de Kergonfals qu’une grande portion de la matière organique des os peut disparaître
sans qu'on puisse en attribuer l’absence à une calcination antérieure.

Nous avons trouvé, dans la fouille du Mané-Lud, pour un des squelettes, des osse-
ments portant des traces de l’action du feu, mais la matière organique des os
n’avait pas été complètement détruite par cet agent, l’autre squelette était bien évi-
demment inhumé.

Au Moustoir, malgré l’aspect cendré, bleuâtre des os, leur mélange intime à des
fragments de charbon, ils n’ont pas été soumis à l’action du feu.

Tous ces faits sont suffisamment démontrés par les analyses de M. Rigout.

Les sépultures par inhumation Vemportent donc aujourd'hui, comme le disait
M. Alexandre Bertrand.

Un autre fait certain et démontré aujourd’hui, pour le Mané-Lud comme pour le
Moustoir, c’est la présence d’ossements d’animaux bien réellement calcinés et inci-
nérés.

Cette cause d’erreur, qu’il faudra maintenant avoir soin d’éviter, est, par ces deux
faits, suffisamment signalée.

Docteur Alphonse Mauricet.
 
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